Le gnou est lent, mais la terre est patiente.

lundi 22 octobre 2012

life on mars?

Je t'ai déjà exploré, Madame le monde. De par delà les contrées des hobbits, plus loin que Jackie Chan. Avec tes bras gras, qui crévent de faim. Je sais tout, je sais tout. Je t'ai vue de l'intérieur, j't'ai sentie mourir, Madame. J'ai regardé les infos, j'ai même été sage. J'ai fini mon assiette et j'ai débarassé la table. J'ai écouté mes parents me dire de me taire. J'ai sentie le vent qu'il n'y a pas, à l'interieur. J'ai même attendu d'être vieille, d'aimer des garçons. Leurs bouches et leurs sourires. Avec des dents. J'ai attendu de mourir, pour venir te voir, pour venir t'expliquer, comme ça fait mal d'être petite, Madame. Comme on le sens de partout, comme on se cogne. Comme on ne s'échappe pas. Je suis venue me plaindre. J'suis venue pour partir. Je suis venue te saluer. Bravo! Je suis venue me rendre. Et encore plein de choses encore. Je dénonce, la bêtise, la colére et l'ennui. Les poils et les bébés. Viens, t'en aller avec moi. Rouler le long d'un autre toi, Madame, je t'ai aimée si fort. Je t'ai serrée longtemps. Comme il est mauvais d'être creux, le soir et de se demander. Si seulement je pouvais me remplir. J'ai mal, Madame, comme tout le monde, pétasse. Et c'est dommage! Quel dommage de souffrir, quand on en a le temps. Et c'est tant mieux? Tu n'as qu'à respirer, Madame. Il suffit de se remplir d'air.

mardi 18 septembre 2012

how to save a life.

Un sourire avec des larmes, des larmes avec des sanglots, tout pleins d'étoiles, qu'on ramasse. Tout plein de pensées que l'on caresse du bout des yeux. Perchée dans l'arbre des compromis, j'angoisse au fond d'une couette. J'ai peur au fond des yeux. De tout, de la beauté, des sourires, des larmes et des étoiles. J'ai peur, des montagnes plantées dans le coeur, j'ai peur, les pieds qui balancent. J'espère que tout ira bien, sans savoir ce que ça signifie. Je m'assoit, comme on se reléve, comme on se perd. J'ai peur de tout perdre. De ne jamais rien trouver. Parce que c'est comme un hurlement, de vide, des mots plein de jamais. Tout est creux. On est tous creux, et on résonne des échos avec nos corps. On s'embrasse, on s'aime et on se touche. Les lèvres, le corps et toute ses choses. De tout les jours. On est tous, plein de cellules et de peurs, plein de formes et d'amour. Au fond je les aime, quand ils sourient et qu'ils regardent. Quand ils oublient qui ils doivent être. J'aime les humains. Avec des hauts, des bas et des milieux. Je les touche. Je me plante au fond d'une foule pleine de bruit et de fumée. Je me plante à écouter les gens résonner. Je regarde les garçons rire et les filles avoir des yeux. Et je résonne, de toute ma personne vide, avec un corps plein d'échos, avec des hanches trop large et une peau tachée. Avec des poils et des dents. Du sang et de l'espace. Pour que les mots s'installent et que les souvenirs meurent. Pour ceux qui crient la lune et venge les étoiles. Comme il est dur, d'être heureux, comme il est dur de se faire taire. Comme l'avenir est loin.
Avec de la beauté, de l'envie et de la vérité. Une image. Tout ces sons et ces gestes. Et je vois.
J'aime un humain.

mercredi 5 septembre 2012

ouh, ouh, ouh, I feel my temperature rising.

La maison est en feu, quand tu m'embrasses avec les dents. Quand tu me mords avec les yeux, c'est comme une allumette. Cette journée est trop chaude, Seigneur, pour que tu tendes l'oreille. L'argent me file entre les miches, et je brûle, je brûle les billets en souriant. Entre deux bulles de fumée. Qui s'échappent de ta bouche quand tu cries. Quand tu beugles, quand tu hurles, quand je gueule, quand je brais. Quand tu prends mes hanches pour mieux les toucher. Ça s'élève bien plus haut que le ciel. Et je me lève, pour me cogner. Contre le bleu de l'atmosphère. Et j'ai beau croître, j'ai beau mourir. Les ruines de notre ciel me clouent aux étoiles. J'ai trouvé une adresse. Que je consume, de fantasmes et de songes. Que j'ai sortie d'un puit, échoué là-haut, j'ai dit. Comme tu es là je t'aime, jusqu'à ce que mort s'en suive. Puisqu'entre deux murs, j'ai choisi de mourir. Puisque la maison brûle, que je me vois dedans. Puisque le ciel m'étouffe, de bleu et puis d'étoiles. J'ai rempli une flaque vide. Et tu m'as applaudi. Je suis une peau puante de suie, ivre de cendres, me font tourner la tête. Je suis brûlée, vive et assise. Car jonchée sur un rien, j'ai parsemée ma bouche. Et il pleuvait des flammes, tout au fond du couloir. On a sourit des braises. On a couru longtemps. Dans le noir, sous le ciel. Avec du beau.
Les mains ailleurs.
 
ouh, ouh, ouh, je sens ma température monter.

dimanche 29 juillet 2012

my budgie has lost in a motel.

Elle fume en souriant au détour d'un détroit. Elle vit en oubliant comment elle est née. Ce sont des fleurs d'eau, des sirènes. C'est un manège abîmée qui vous emporte en riant. La languette par dessous, j'ai pris mon chat sous mon aisselle, encore oui, je radote. Ça donne du style. Cent ans pour oublier, et une seconde qui vous rappelle. L'envie de remonter une cascade, car le courant n'est rien, quand il loge en cerveau. La manivelle, deux cent à l'heure, de l'esprit tourmenté, à chercher des solutions quand il suffit d'attendre. Je me présente, présidente en chef du comité de présentation. C'est comme il disent, sur leurs papiers glacé. Vous êtes laides, et vous le resterez toujours. C'est c'qu'ils se disent quand ils apprennent à faire un noeud coulant et qu'ils montent sur un tabouret. Au hasard, je choisi la constance. Simple ivresse passagère. Le teint rosé des mirabelles attends juste l'automne. Au destin, je choisi l'injustice. Simple question d'ambition, je suis une habituée. Parce que, partout, les grenouilles roses s'approprient nos maisons et nos soeurs. Alors je me passerais bien d'une fratrie. Et je pars, un chat sous l'aisselle, une gerbille dans les cheveux. Et je souris au étoiles bleues du ciel qui scintille. Je sais c'était facile. Je passe sous la fumée des trains, j'oublie les lettres et ce qu'on fait avec, j'essaie l'astronomie et je déteste ça. Je fais des expérience en papier mâché. Avec mon chat, Socrate, ma gerbille, qui s'appelle Gerbita, et ma perruche sans nom. On marche, sans rien à faire, et on écoute, sans rien à dire. Je ne peux plus ouvrir l'oeil, je ne peux plus chuchoter. J'suis coincée. J't'aime pas. Si t'es petit et qu'tu t'ennuie, t'as plus qu'à me suivre. On tuera des astronautes mariés. Le pied.

samedi 28 juillet 2012

i like me, and the other likes Minny.

Tout le monde, et puis moi. Moi parce que je m'aime bien. Même si j'aimerais plein de choses. Moi, aussi parce qu'au fond on ne m'a rien demandé. Alors c'est pas si compliqué que ça en à l'air. Moi avec trop de chansons et pas assez de mots. Des lignes sur Agathe Quintin parce qu'on sait pas quoi penser. Parce qu'elle fusille du regard et qu'elle arrive seulement à dire du vide. Moi qui aime. Et qui me hait de me demander pourquoi celui-là? Et de sourire en y repondant. Moi parce que je suis triste, et aussi heureuse, et des fois malade. Moi parce que je suis née sans ombre et sans destin. Juste avec une petite route plate et une pioche. Et du rire. Mais sans cheveux. Alors les années passent mal, les cheveux poussent bien. Moi sourde de son. Muette de vie. Je hais l'extase expansive, les ''oh'' et les ''aaaah''. Parce que ça sonne plus vrai dans les yeux. Et que les interjections sont trop et fausses. J'aime ceux qui regardent sans parler. Ou qui parlent et contredisent leurs mots avec les yeux. J'aime la vérité quand elle est inutile. L'hypocrisie, ne me dérange pas. Je vis assise dessus. Je redoute simplement l'excès d'expression, le surplu de chagrin, l'expansion du sourire. Tout ça avec la voix. Qu'on utilise à tord et à travers, mais jamais pour direque l'on s'aime, jamais pour dire que l'on s'en veux. Moi, je peux arrêter de parler pendant tout une année. Je voudrais bien qu'on arrête de parler. Je voudrais bien qu'on me laisse simplement chanter. Parce que c'est ma manière à moi de combler des vides. Et ça me rend heureuse. Mais les gens sont mal à l'aise quand je me tais trop longtemps, quand j'oublie qu'il faut parler. Quand je n'y arrive pas. Il me crit dessus, et après il se tait longtemps. Elle continue de parler, et comme je ne répond pas elle pleure. Moi je suis trop fatigué pour ça je suis trop triste. J'aime me taire. J'aime le silence et le noir. J'aime le rien, moi. Et j'arrive mieux à écrire qu'à penser. Alors je ne pense pas.

martha likes pipes.

Mamie, le potager est vide.
Eh, la manie de comprendre le pourquoi du comment, encore. Regarde. C'est un jour comme les autres. Le sable au fond d'un bruit, la mer un peu trop loin. Ne pas être trop comme on voudrait. Ne pas être pratique non plus. Lourde et raide, comme ça vous débecte. Un poid qu'on transporte, sans jamais trop y croire. Un os, qu'on grignotte. Au loin dans le noir, qui vous échappe. Strident, le bruit qu'on oublie pas. Et je vous emmerde. Je vous emmerde tous. Avec votre fausse modestie et votre mensonge de fierté. Tu es une honte, t'es une honte, t'es une honte. J'vois trop clair en toi pour te ménager, je te comprends bien trop pour t'expliquer. T'es une honte. Alors, bientôt, c'est un rire malsain comme un autre, un carré de terrre sans carotte, un régime sans beurre, des seins qu'on tripotte. L'envie, peut-être, encore, du oui, ah non, pourquoi? Je suis l'aubergine dans le sac, je suis le sourire du nez, j'ai oublié mon nom, et ils ont tous oublié, et tu m'as oublié. Et c'est presque fini, tiens toi tranquille, t'as connu pire, la mort, c'est court.

vendredi 20 juillet 2012

my love, just a quick note to tell you that I don't love you.

Les copains, j'me casse.


fraîche. fraîche. fraîche.










quelqu'un à demander le cousin de Gerbita? 



un jour, je serais aussi libre et heureuse que lui.







natural girl