Le gnou est lent, mais la terre est patiente.

Résumé vital.

Résumé 1:
mercredi 23 mai.

Quand j'ouvre ma poubelle, ça pue le dissolvant et le sperme, quand je regarde par terre je vois des strings et des nounours, mes creepers et ma jupe que-je-mettrais-demain-tavu, quand je ferme les yeux, je m'endors. En cours ils s'auto-ferment et dans mon lits ils se rebellent. Il est vingt-trois heures trente cinq minutes, et malgré tout, je suis fatiguée. Ma meilleure amie me manque, je pense à l'homosexualité de mon prof de maths en me faisant des tresses pour dormir. Mon copain est loin, il me manque, bref.
C'est presque la routine.

Résumé 2:
jeudi 24 mai.


Il est donc dix huit heure quarante six, et je gâche mon avenir pourtant prometteur de biologistedelaphotosynthésesamèrevivelesplantes, en me doigtant audacieusement le pépito devant un épisode des Simpson ou Bart envoie des lettres d'amour à sa maîtresse d'école.  (je pensais essentiel de le préciser, même si on sait tous que Crapabelle est une grosse chaudasse.) Mon copain m'envoie trois fois les mêmes messages et juge odieux le fait que je puisse répondre aussi lentement. Tout en se plaignant quant à mon voyage à Londres, que j'ai essoré mes couilles pour avoir trop de blé à dépenser la bas. 
Sur ces bonnes paroles, je vais baiser mon livre de SVT. Love.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire