Le gnou est lent, mais la terre est patiente.

dimanche 29 juillet 2012

my budgie has lost in a motel.

Elle fume en souriant au détour d'un détroit. Elle vit en oubliant comment elle est née. Ce sont des fleurs d'eau, des sirènes. C'est un manège abîmée qui vous emporte en riant. La languette par dessous, j'ai pris mon chat sous mon aisselle, encore oui, je radote. Ça donne du style. Cent ans pour oublier, et une seconde qui vous rappelle. L'envie de remonter une cascade, car le courant n'est rien, quand il loge en cerveau. La manivelle, deux cent à l'heure, de l'esprit tourmenté, à chercher des solutions quand il suffit d'attendre. Je me présente, présidente en chef du comité de présentation. C'est comme il disent, sur leurs papiers glacé. Vous êtes laides, et vous le resterez toujours. C'est c'qu'ils se disent quand ils apprennent à faire un noeud coulant et qu'ils montent sur un tabouret. Au hasard, je choisi la constance. Simple ivresse passagère. Le teint rosé des mirabelles attends juste l'automne. Au destin, je choisi l'injustice. Simple question d'ambition, je suis une habituée. Parce que, partout, les grenouilles roses s'approprient nos maisons et nos soeurs. Alors je me passerais bien d'une fratrie. Et je pars, un chat sous l'aisselle, une gerbille dans les cheveux. Et je souris au étoiles bleues du ciel qui scintille. Je sais c'était facile. Je passe sous la fumée des trains, j'oublie les lettres et ce qu'on fait avec, j'essaie l'astronomie et je déteste ça. Je fais des expérience en papier mâché. Avec mon chat, Socrate, ma gerbille, qui s'appelle Gerbita, et ma perruche sans nom. On marche, sans rien à faire, et on écoute, sans rien à dire. Je ne peux plus ouvrir l'oeil, je ne peux plus chuchoter. J'suis coincée. J't'aime pas. Si t'es petit et qu'tu t'ennuie, t'as plus qu'à me suivre. On tuera des astronautes mariés. Le pied.

samedi 28 juillet 2012

i like me, and the other likes Minny.

Tout le monde, et puis moi. Moi parce que je m'aime bien. Même si j'aimerais plein de choses. Moi, aussi parce qu'au fond on ne m'a rien demandé. Alors c'est pas si compliqué que ça en à l'air. Moi avec trop de chansons et pas assez de mots. Des lignes sur Agathe Quintin parce qu'on sait pas quoi penser. Parce qu'elle fusille du regard et qu'elle arrive seulement à dire du vide. Moi qui aime. Et qui me hait de me demander pourquoi celui-là? Et de sourire en y repondant. Moi parce que je suis triste, et aussi heureuse, et des fois malade. Moi parce que je suis née sans ombre et sans destin. Juste avec une petite route plate et une pioche. Et du rire. Mais sans cheveux. Alors les années passent mal, les cheveux poussent bien. Moi sourde de son. Muette de vie. Je hais l'extase expansive, les ''oh'' et les ''aaaah''. Parce que ça sonne plus vrai dans les yeux. Et que les interjections sont trop et fausses. J'aime ceux qui regardent sans parler. Ou qui parlent et contredisent leurs mots avec les yeux. J'aime la vérité quand elle est inutile. L'hypocrisie, ne me dérange pas. Je vis assise dessus. Je redoute simplement l'excès d'expression, le surplu de chagrin, l'expansion du sourire. Tout ça avec la voix. Qu'on utilise à tord et à travers, mais jamais pour direque l'on s'aime, jamais pour dire que l'on s'en veux. Moi, je peux arrêter de parler pendant tout une année. Je voudrais bien qu'on arrête de parler. Je voudrais bien qu'on me laisse simplement chanter. Parce que c'est ma manière à moi de combler des vides. Et ça me rend heureuse. Mais les gens sont mal à l'aise quand je me tais trop longtemps, quand j'oublie qu'il faut parler. Quand je n'y arrive pas. Il me crit dessus, et après il se tait longtemps. Elle continue de parler, et comme je ne répond pas elle pleure. Moi je suis trop fatigué pour ça je suis trop triste. J'aime me taire. J'aime le silence et le noir. J'aime le rien, moi. Et j'arrive mieux à écrire qu'à penser. Alors je ne pense pas.

martha likes pipes.

Mamie, le potager est vide.
Eh, la manie de comprendre le pourquoi du comment, encore. Regarde. C'est un jour comme les autres. Le sable au fond d'un bruit, la mer un peu trop loin. Ne pas être trop comme on voudrait. Ne pas être pratique non plus. Lourde et raide, comme ça vous débecte. Un poid qu'on transporte, sans jamais trop y croire. Un os, qu'on grignotte. Au loin dans le noir, qui vous échappe. Strident, le bruit qu'on oublie pas. Et je vous emmerde. Je vous emmerde tous. Avec votre fausse modestie et votre mensonge de fierté. Tu es une honte, t'es une honte, t'es une honte. J'vois trop clair en toi pour te ménager, je te comprends bien trop pour t'expliquer. T'es une honte. Alors, bientôt, c'est un rire malsain comme un autre, un carré de terrre sans carotte, un régime sans beurre, des seins qu'on tripotte. L'envie, peut-être, encore, du oui, ah non, pourquoi? Je suis l'aubergine dans le sac, je suis le sourire du nez, j'ai oublié mon nom, et ils ont tous oublié, et tu m'as oublié. Et c'est presque fini, tiens toi tranquille, t'as connu pire, la mort, c'est court.

vendredi 20 juillet 2012

my love, just a quick note to tell you that I don't love you.

Les copains, j'me casse.


fraîche. fraîche. fraîche.










quelqu'un à demander le cousin de Gerbita? 



un jour, je serais aussi libre et heureuse que lui.







natural girl



mercredi 18 juillet 2012

I find it irresistible men who like small breasts ... and it has nothing to do with me.

Passes-toi sous la douche. Un bon quart d'heure, et puis encore. J't'ai bien vite effacé, parce que t'es rien que des paillettes sur un tambour. T'es rien qu'un sourire dans le nul part et une langue dans ma gorge. Et puis au fond j'ai même pas le temps de t'écouter. J'ai plus le temps de te rappeler. J'ai juste arrêter de te croiser dans la rue. Je contourne et je chantonne. Je chantonne Miss Clawdy, et j'en ai après mon argent. Le sourire au lèvre. Je me fait même des bleus. J'me laisse pas faire. Parce qu'elle est la et qu'elle guette et qu'elle pourri. C'est du putain de son c'est des dents et des sourires. J'en ai après le bonheur. Qui te prend par le cul quand y a du vent de la musique et des yeux. Je serais sage, mais laissez moi. Je lave mon linge en enfer. Dis moi ce que tu sais, je veux entendre c'que t'entends, quand t'entends rien. Je veux te vivre et te baiser. Je veux chercher et pas trouver. Je veux vouloir. Parce qu'il faut pouvoir. Il y a du rire sur la peau et au coin des lèvres. Et j'ai ta barbe dans la joue. Et comme tout va bien. Comme tout va mieux on sourit. Du haut d'un nuage haut. Avec plein d'étoiles bleues dans les yeux. Elles disent: arrêtes, arrêtes, arrêtes. Et je continue, continue. J'ai vu le coran à poil, j'ai essayer plein d'autre chose, pour gagner et sourire. J'ai arrêter de dire non, oui, et peut-être. Alors il rit parce que je hoche la tête et je souris avec les yeux. Maintenant, il y a trop de monde sur terre pour ne pas tous nous connaître. Et un jour j'lirais surement la bible. J'irais surement au paradis ou autre part. A vrai dire j'hésite. Ahhhh, tu me manques avec des h. Les souvenirs sont pires que les mensonges. Ceux qui ont la langue amère s'en souviennent toute leurs vie pas vrai? J'irais déclarer ma flamme sur la pelouse verte de la maison rose, j'irais glisser mes doigts la où c'est interdit. Parce que même, je n'ai pas envie d'avoir envie, pour ne pas pouvoir. Alors je fais tout. J'oublie, et je souris, en blasphèmes et en quantiques. Avec les yeux grands fermés. J'ai vu que tu étais là. Je me blotti contre une odeur. Et j'attends que tu reviennes. Je suis sage. Je t'aime.

there is a panda in my room, mom.

Alice, qui trouve une clé, qui ouvre une porte. Agathe qui tombe. Vincent qui vole. Les inconnus qui rient. Et chacun ses problèmes, car les autres n'en ont pas. Ou est le problème? Vivre devient problématique. Sans les clés, les trous et les oublis. Oublions toute forme de respiration et d'oxygène. Puisque tout va trop vite, et que rien ne s'arrête jamais. Puisque quand le train siffle il faut partir, en courant. Les égratignures, tout ça. Les bleus, encore. La peur. Quand tu es tombée dans le noir. Que tu te cognes partout. Elle sait juste comme elle s'appelle, le reste à si peu d'importance. Peur, de demain, de maintenant, des fuites de lavabo. De la vie en général. Avec ta panoplie de lampes torches et de sourires. Il fait tout noir, dans le ventre du monstre. L'inflation des vies sur le marché de l'histoire. Des milliers, de corps, bouillonnant de sang. Avec des fils, des envies, des peurs, des trous et des lampes torches. Tout pareil. Sauf qu'ils sont morts. On a prit leurs têtes en photo, on a mit leurs noms dans un journal, on a enterré leurs peaux sous quelques pierres sans noms, dans un cimetière qui prend de la place. Personne ne regarde, en pensant qu'il est mort à la guerre. Qu'il avait peut-être peur, qu'il s'était peut-être caché? Qu'il avait peut-être sauvé, des gens, des trucs, des papiers, des vieux, des russes. Ça n'a pas d'importance. Parce qu'il n'a pas de nom. Maurice, Jean-Pierre, Joël, Victor, Marie, Josiane, Yves, Claude, encore Marie. Il y avait plein de sang et de courage. Non. Il y avait beaucoup de survie et d'honneur. Il y avait tout l'amour qu'on vous envoie dans la gueule quand la guillotine vous chatouille la nuque. C'est merveilleusement morbide! Tellement, peur, terrifiée, impuissante. La porte est ouverte, amis entrez! Les drames du pécher et du vice vous hante l'esprit. De quoi vous régaler pendant des dizaines, des centaines d'années? Et ensuite? Des Agathes, des Vincents? Des Chloés? Elodies, Pauls et Claras? Quelle idiotie d'attendre le soleil. Quand l'humanité entière a pour conviction intime qu'il est meilleur d'imploser. Alice, qui trouve une clé, qui ferme un porte. Et tout le reste, n'a plus qu'à disparaître.

words are not enough.

La vie, la vraie, celle qui colle aux dents. Avec des bas résilles et des yeux de biche. Tout droit sortie d'un rêve, cette créature impure. Jouvenceaux, qui endurez votre clarté de jeunes éphèbes, inutile de s'efforcer à vous souiller. D'alcool et de tabac, de tabac et de sexe. L'ingénuité, il la faut délivrer avec du sang. Des bleus, des larmes. C'est un voile journalier qu'on caresse sans jamais ressentir. Qui se déchire brutalement. Par dixièmes de dixièmes. La simple tourmente de se trouver en vie. Mélodie répétitive et exaltante. Frétiller du bout des pieds. Sourire de ces deux coins. Des déchirures, il y en a partout. La souffrance, est la même chez tout le monde, puisque les conditions ne justifient rien. L'humanité souffre en silence. En hurlant, en sanglotant, en frappant, en parlant, en marchant. L'humanité pleure de réconfort. Sa consolation est brusque et insolite. Avec les yeux violets et pleins de cris. Le bonheur. Qui dure quelques secondes, se roule de simples larmes. On le chuchote au bout d'une lèvre. Puis on l'oublie au fond d'une rue. Évasif, et délaissé. Le ravissement n'est que truande parmi l'immensité des déboires narquois et souriants. Toute fois seuls une poignée de désenchantés s'en trouvent muets. C'est la beauté de l'insensibilité, si ennuyeuse et harassante. Mais la vie est trop  longue pour tout en retenir. Les chatons à puces ne font qu'intéresser les pouilleux, il faut adopter les souvenirs qui font rire, où interrompre toute réflexion. Pétulant, dans sa robe de peau et de poil, l'humain s'empoisonne en vivant. Et doucement, avec des certitudes et des espoirs plein les bras, il s'éteint. Tant qu'à souffrir, autant en profiter.

"Tout s'arrange, même en mal."  
je me fiche de savoir d'où vient cette phrase, c'est Martine qui l'a dite.

I dream of hell.

Il y avait un très grand trou, dans une si petite tête. On dit qu'un jour, elle disparu. C'est presque mieux comme ça. On dit qu'un jour, on en distingua les microbes, la maladie, puis la mort. Il y avait un chat bleu, la où les humains posent tous la même question. Je voudrais retourner vivre sous terre. La chose se retourna et sourit. De ses yeux exorbités. Elle crachait la folie. Il y avait des machines de fer, là où personne n'osait passer. Elle était plus lente, que toi mon amour. Tu me tirais par la main, et mes jambes saignaient. J'avais si peur, peur du retard, du métro, des nuages. De fumée, la créature, et sa barbe et ses yeux. J'ai sourit d'être si petite et si vide au fond d'une main. Que l'on serre, et l'on serre. D'une voie de métro rouge. Avec les ouvriers pleins de sueur, de salopettes. Il y avait un chat bleu sur les rails. Il souriait. Ce chat là, idolâtrait la fumée. J'aimerais retourner courir sous terre, la danse. Qui réchauffe de sa sueur. Nostalgique, car la suie éteint mon coeur. Je me languis de cet enfer, mon amour, tiens moi la main sous terre. Emportes moi de Bastille aux Juliottes, je veux visiter les sous-sols, rencontrer les prostitués qui sourient le jaune et arrachent les ongles, je veux frapper et enfoncer des clous. Ecouter le vide et les gouttes d'eau qui le remplissent. Je veux rêver, à nouveau, encore, de ces flammes, de mes jambes d'os, de ta main et ton dos. Et j'ai trop chaud pour crier. Alors je vais mourir.

Avec une tête.. des jambes et un sourire. Mais c'est tout. Parce que ça suffit.