Le gnou est lent, mais la terre est patiente.

samedi 28 juillet 2012

martha likes pipes.

Mamie, le potager est vide.
Eh, la manie de comprendre le pourquoi du comment, encore. Regarde. C'est un jour comme les autres. Le sable au fond d'un bruit, la mer un peu trop loin. Ne pas être trop comme on voudrait. Ne pas être pratique non plus. Lourde et raide, comme ça vous débecte. Un poid qu'on transporte, sans jamais trop y croire. Un os, qu'on grignotte. Au loin dans le noir, qui vous échappe. Strident, le bruit qu'on oublie pas. Et je vous emmerde. Je vous emmerde tous. Avec votre fausse modestie et votre mensonge de fierté. Tu es une honte, t'es une honte, t'es une honte. J'vois trop clair en toi pour te ménager, je te comprends bien trop pour t'expliquer. T'es une honte. Alors, bientôt, c'est un rire malsain comme un autre, un carré de terrre sans carotte, un régime sans beurre, des seins qu'on tripotte. L'envie, peut-être, encore, du oui, ah non, pourquoi? Je suis l'aubergine dans le sac, je suis le sourire du nez, j'ai oublié mon nom, et ils ont tous oublié, et tu m'as oublié. Et c'est presque fini, tiens toi tranquille, t'as connu pire, la mort, c'est court.

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