Le gnou est lent, mais la terre est patiente.

mercredi 27 juin 2012

nightmare.

Il faut tout aimer, c'est indispensable. La nuit quand il fait peur. Les rideaux sont tirés, et il a plut. Une étrange danse de peau et de sueur. Des liqueurs et des lèvres. Personne ne viendra plus, personne ne vient jamais. Car le parquet grince et chante, et je pourrais l'écouter arriver. Méfiance. Et l'on entend l'orage, d'un sourire effrayé. Nettoyé, l'eau de pluie qui ruisselle. Change tes cheveux en serpents, tes yeux en billes. Draperie humide et teint spectral. Je t'ai aimé, je t'ai touché. De femmes drapées de fumées, qui dansent et qui mordent. Les rideaux sont tirés, et les éclairs aussi. Il fait trop sombre pour sourire. Juste assez, pour caresser le voile arachnéen qui te berce. Vers le sommeil des femmes fumée.

Petit, ou peut-être grand, ou peut-être mince. Plein de fausse beauté. Avec une peau pastelle et un sourire forcé aux coins. Une chute au fond d'yeux enfoncés, presque effrayants. Son insouciance spectrale. Pleine de regard manipulateurs et d'odeurs de jamais. Une harpe au fond d'une gorge, et l'on vit, et l'on s'épanche. Ses mains suivent un ballet, aux gestes singuliers. De ses doigts écœurants, qui caressent ta peau, qui chuchotent sous tes yeux.
Trop sec pour les larmes.
Danse aranéenne.
Mandibules venimeuses.

I feel much clear after rain. 


fate is like a virgin.


Par ou commencer quand on débarque de nul part? Avec des marques sur les bras, des cris au fond d'une gorge et des kilos proches de l'obsession. Un peu plus vite, quand on est restée morte si longtemps, de la vie, de l'eau et du sel. Une peau cerise et un sourire impoli. On change, change, alors personne ne comprend. Alors on demande des problèmes. Quel est le problème, je ne sais pas. Peut-être le jour ou j'ai recommencé à sourire. Ce jour, le même, ou j'ai manger une pomme. Libération. Liberté. Des tresses et des mots. Avant, je le hais. Car personne n'oublie le passé. Avec ses souvenirs et ses plumes. Ne changes jamais autrement que pour toujours. Pimpant, sur son vieux puceron. Plein de photos et de sauts, chances de devenir riche! De plonger dans l'eau, de mourir en souriant. Besoin d'autre chose. Alors tu dépenses de la vie, à marcher en souriant, à sourire en marchant. C'est une histoire d'amour. c'est presque émouvant. Un peu plus et je t'aimais. Peut être le jour ou cet incroyable homme, obèse et grisâtre qu'est l'avenir t'expliquera pourquoi tu fais du 85A? Espérons, c'est un garçon plein de surprise! L'autre jour, encore une histoire amusante. Celle où je rencontrais l'homme de ma vie. Ou je bousillais des heures de joie. Ou peut-être on m'aimait pour d'autre raisons. Ou peut être j'arrêtais d'être Agathe Quintin, petite fille boudinée et malmenée par dame nature prout-prout. Café, fort comme vous l'aimez.

lundi 25 juin 2012

ubu mother, I'm going to sharpen my teeth on your calves.

JE TE VAIS ARRACHER LES YEUX.
Il ne faut pas écouter ses rêves, parce que, votre subconscient a tord. C'est en souriant, qu'on devient souriant. Montres tes dents. Car j'aime ma vie, avec une larme de poison. Les gens heureux meurent d'ennui. État pestilentiel, docteur, j'ai trop peur de guérir. Suer, ça fait tout oublier. Et je voudrais souffrir, monsieur. Je suis toute seule. Avec ma fiole. J'en bois en souriant. La verrerie qui chante et les dents qui jaunissent. Je souris, de miasmes et de remous. Avec une seule larme de poison. Il est parti dans la nuit, mon oreiller sentait le froid, et mon parquet craquait la peur. Il y avait des violons, des cris, un piano, et une voix qui fait sourire. C'est trop grave, et c'est trop beau, pour être humain. J'ai même pleuré, en t'écoutant. J'ai même décider de t'écrire, avec une petite goutte de poison. 



C'est beau, de voir grand. 

dimanche 24 juin 2012

you remember how good it is to be a dirty whore.

Je l'ai rencontrer, le jour, ou rien ne pouvais arrêter de me faire crier. Sourire et pantalon jaune et t-shirt débraillé. Je l'ai embrasser en hurlant comme si je le connaissais depuis toujours et il a crié un prénom au hasard. Ce genre de sensation d'excitation pure, des remous chimiques au fond d'un verre, et un sourire collé aux lèvres. Et je m'en souviens encore en riant. Comme de loin il était beau.
Il m'a embrassé, le jour, ou je n'ai pas pris le temps d'être triste. Mais juste de partir en éclatant de rire et en pleurant sans rien sentir. J'ai ressenti un plaisir qu'on pourrait qualifié de sexuel, et il a recommencé. Et c'était cool. Et je m'en souviens encore, sans rien penser. Juste, comme il était bon de près.
On a fait l'amour, un jour comme les autres. C'était pas aussi bien que quand on s'embrassait. Mais j'étais super émue. Et super n'importe comment depuis quelques mois, alors je disais plein de trucs que je pensais absolument pas pour la simple et bonne raison que je n'avais rien dans le crâne, si ce n'est du poison. Et je m'en souviens encore, avec la sensation de la faim. Comme à l'intérieur il faisait mal.
Je l'ai envoyé se faire foutre, le jour, ou j'avais perdu toute raison de me rendre compte que j'étais devenue complètement malade depuis ma rupture avec V. Ce même jour, ou sous l'emprise des stupéfiants, il m'a envoyé aller rêver de moutons ailleurs. (hahaha?) Et je m'en souviens encore, comme au fond il était dégueulasse.
Il m'a embrassé une nouvelle fois, le jour où je lui ai dit que je ne reviendrais pas, et où il m'a dit qu'il avait souffert. On peut souffrir, mais sortir avec quelqu'un parce qu'on a peur d'être seul, ça craint. (hohoho...) C'était vraiment bien comme à chaque fois. Parce que lui et moi, on était juste fait pour rigoler et s'embrasser sur les Stray Cats. Et je m'en souviens encore, comme il était attachant, dans toute sa superbe médiocrité.

*Dédicacé à l'homme avec qui j'ai eut la relation la plus mal fichue du monde. 

Je ne l'ai jamais aimé. J'ai longtemps tenu à lui.
Jusqu'au jour ou j'ai jeté les pépitos à la poubelle et écris cet article.

Même pas peur. Publié avec les fautes et tout. 

For my Lola. Lo-lo-lo-lo-lo-lo-la!

samedi 23 juin 2012

child wrinkled.

Sortie de la brume, et des rêves, et des vagues. Patiemment enfoncé, d'une durée initiale. Sous un sourire tordu, et l'eau devient si noire. Sortie de mon âme, c'est une pustule, où même un gueux, que dis-je. Un espadon doré. Et je cours et je cours et l'eau noircie encore. Et je cours et je cours, et l'eau déborde encore. Noyée. Quand l'eau trébuche, et par la peur. Toujours, le temps d’accélérer, simplement oublier l'espadon, et trébucher à en perdre les yeux. Araignée, mince et patiente. Plus rapide que la hargne. Qui vous nargue tendrement. Sympathique hystérie, qu'est celle de l'infamie. Et ces bruits dans la nuit, et ces vagues dans le noir, et l'envie de mourir. Au sortir d''une scène pleine de lumiére. Quand on se tord la cheville, le poignet et l'indexe, en descendant sur terre. Jamais, non jamais, ne viens jamais. Encore une vision, plus aucune gêne, plus aucune photo. Des mensonges, avec les yeux et le sourire. C'est trop facile. Avec les doigts et les dents. Tout ce qu'on peut comprendre. Tout ce qu'on peut faire. 

jeudi 21 juin 2012

have a break, have a nice guy.

Page blanche, ténuité sans énergie. Parce qu'on se sent terne, au fond, tout simplement. Comme tout le monde il y a les cernes, les sourires ridés et les paupières. Qu'on agite en espérant, que le monde disparaît comme vos yeux. Et si c'était vrai? C'est l'hypocondriaque qui hurle. C'est la petite voix qui meurt. C'est la fin, encore un fois. C'est cette nudité qu'ont les larmes, quand elles coulent sans raison. Aucun ennuis qui vous soutiennent. On prie, là ou le ciel vous étreint. Une prière qui s'échappe, s'envole et pourrit dans un coin. Puis, ça sent le moisi. Aucune aération possible. Le dictionnaire calé sur les cuisses, ça passe le temps. On sursaute au moindre bruit, parce que la peur est juste là. La peur c'est un homme, il ressemble à Vincent, mais il ne me touche pas. Il m'approche, et puis il me regarde. Sans bruit et sans violence. Juste une immense folie, au fond de deux billes vitreuses. La nuit, le silence et la peur. Et j'ai peur. Du noir, de l'orage, du vide et de la perte. J'ai peur de l'oubli. Des silhouettes que je dessine quand la lumière est éteinte. Des larmes. Du futur. Qui veille à votre chevet, chaque seconde de votre vie. Quand on le sent vous traverser. Quand on écoute les minutes s'écouler. Et qu'on regarde sa propre vie diminuer. Qu'on observe sa propre mort. Violente ou douloureuse. Lente et passionnée. Mourir. Lorsqu'on commence à arrêter d'obéir. Lorsque l'on commence à choisir. Une fatalité si ennuyeuse, qu'est la mort. C'est trop facile pour être tragique. Non, avoue, tu angoisses, il vaut mieux ne pas y penser. Tout simplement parce que la mort et le futur ne font qu'un. Et quand tu écoutes les secondes te ronger la peau.
La mort te traverse. La mort te traverse. Terminé.

mardi 19 juin 2012

he climb the highest tower fucking, and why? a wolf in a bathrobe who thought he was a princess!

Le jour, où, un jour, le problème arrive. Tu penses, penses, à en réveiller les voisins. Tu tournes, tournes, à en traumatiser tes draps. Tomber, quel dommage. Trébucher. Et personne, n'a rien à ajouter. Chuchotes, tes terreurs profondes; la peur, celle du bonheur. Je crois que je suis heureuse. Et il y a tout les doutes autour, toute les peurs. Et je tourne, tourne, j'ai chaud, humide. Ça respire, et je vis. Tout commence, le jour ou par hasard, il pleut. Des pourquoi et des envies. Des espoirs et des efforts, de trop et de jamais. Plein, beaucoup, pas mal d'amour. Que tu distribue aux cartes, une belote comme une autre, et tu gagnes, tu gagnes. Le sourire au lèvres. De phrases trop longues, dix milles fois qui s'enchaînent. Est-ce que tu vas venir être heureux avec moi? Est-ce que j'aurais ta main ta jambe et ton oeil? Je suis amoureuse, amoureuse. Et j'ai peur peur, et c'est nouveau, bientôt. Qui résonne et s'étonne? Non je ne m'ennuie pas. Ou même jamais. Je m'enfuie en riant, je plonge quand l'eau est froide et qu'elle caresse, je crie, car ça ne va pas. Et pour ça je voudrais y retourner, ramène moi près d'elle. Je suis amoureuse, triplement amoureuse. Heureuse des tas et des tas. Pleures, le temps ou plus jamais. Le sourire aux lèvres.Tu plongeras dans l'eau en souriant. Quand les vagues auront gagné. Il fait froid pour toujours, et je meurs un instant. Viens vite! Alors elle dit quel est le problème? Et j'ai ris, à m'en casser le nez. Les canards gentilles petites bêtes. Ensemble, l'avenir, et les étoiles. Un jour peut-être car on ne sait jamais, au fond. Le jour, où, un jour, ou je suis amoureuse, amoureuse, amoureuse.  



dimanche 17 juin 2012

we all prefer Gerbita.

Tu t'entends tomber, mais on ne peut pas s'empêcher. C'est horrible, oui c'est terrible de se rappeler ton visage. Terminé. Je ne veux plus jamais te revoir, et cette perspective m'étouffe. Je m'entends crever, un peu, en voyant, en me rappelant, que tu vies. Et je tombes, d'un estrade où tout allait bien. Je me vois crier. Je les sens pleurer, je voudrais retourner au jour. Pour toujours, je t'oublierais. Les petites histoires, tissés de mensonges et de fureur. Empoisonnée. Souvenir fuligineux, qui se perd au fond de mon toi, qui reste enfoui. Je me sens tomber et sourire, je sens la vie qui m'écorche et je sens que je ne peux plus. Laisses moi juste partir, comme tout le temps. Ce mauvais temps. C'est noir comme la suie. Je voudrais rester toute seule. Parce que ça fait presque du bien d'être seule. Tu sens? Je vois, et j'entends. Crisser le vent. La déception, qui se lie, partout. Qui se tapisse, laisses-moi, au moins, je ne suis pas faites pour toi. Combien de temps? Plus qu'une journée. Parce que tout allait bien. Hargne, du tissu qu'on déchire, des murs que l'on frappe. Mais cette fois c'est la bonne. Cette colère et ce manque. A en devenir folle. Comme si on s'aimait... Je te hais tellement fort. Putain je te déteste. Reviens jamais. Disparais. Déménages. Hurles. Meurs. Je veux pouvoir verser une larme à juste titre. Je veux pouvoir t'oublier pour toujours.
Car tu n'es rien.


mardi 12 juin 2012

since I was born I started to decay.

Nous vivons d'interdits. Qui nous gênent et nous bloquent. Et nous poussent et nous manquent. Ça commence si doucement. L'impitoyable silence de l'impitoyable gredin du maître des vices et pêchers qui brave avec courage et tremblements, les barrières. Ces barrières que l'on pousse. Bientôt j'aurais craché. Sur l'une d'elle, l'autre encore. La luxure et l'envie. Radin mais pas voleur. Né d'un malentendu. Mais je vomis partout. Quand il y a des barrières. Je voudrais m'échapper. Partir, mordre le vent et goûter la poussière. Explorer et le voir sans arrêt, tout le temps. Le serrer dans mes bras. Et arrêter de minuter nos baiser. J'attends, doigt croisés jambes pliées. Que la liberté et la gloire se bousculent à ma porte. Ces interdits qui nous maintiennent en vie par la simple illusion de ressentir le maintenant. Cette passerelle invisible entre la conformité et le bien-être. Dit-on qu'il est bon de ne se sentir personne? Il est certain que non, outre l'envie qui trépasse, d'être la ou on est, et d'y rester. Surtout pas de faux plis, encore moins de beauté. Juste de la perfection idéalisé. Imposée. Il est mal mais si simple de se perdre, dans un monde ou les rues sont semblables, et les masques identiques. Ou les rires sont les mêmes, et les sentiments ne font que d'écorcher. La peau si douce, de ceux qui hurlent encore. Que l'on vienne les chercher, et qu'il y a tout a craindre. Écoutes, au fond je n'ai rien a t'apprendre, hibou à guêtres. Écoutes, à force, on se lasse de ceux qui savent tout. Et plus loin, là ou te portes le vent, car tu es seul, et que tout s'écroule autour de toi. Tout va mal docteur, tout se consume. J'ai beau chercher, j'ai beau pincer. Plus rien ne me fait mal. Et le sang coule, et la douleur a disparu. Je ne saurais pas dire ce qu'il s'est passé, ou même si je survivrais. Je parlerais silence à ce que j'aime et je leurs souhaiterais les songes. Je partirais la nuit ou les yeux sont jaunes et les portes entrouvertes. Je rirais sourd, et je vivrais lentement. Je serais folle sans même l'admettre, j'étranglerais et je percerais, l'oeil de faucon qui me regarde. Sans m'arrêter, car c'est si simple. Parle si tu l'oses! Et tu n'ouvres pas les lèvres. Des yeux jaunes, qui tournent et qui sourient. C'est sale à en vomir. Et on vomit. Du vert, du vert, et puis plus rien. Sans parler. Il faut disparaître. Sans complication. Il faut s'en aller. Je m'ennuie en m'occupant. Je veux partir. Je veux crier plus fort. Je veux mourir au fond d'un toit. Je veux sentir sa peau pour toujours. Je veux du son. Tout le monde me regardera me taire, et tout le monde m'écoutera disparaître. Je hais cette analyse que je lis au fond de toi. Je n'ai pas besoin de puissance, j'ai besoin de ressentir. Et je meurs de vie.

mercredi 6 juin 2012

behind the glass.

Toujours le soir de l’effroyable nuit de l’effroyable éclat, d'un salut qui frissonne. Et c'est avec une bravoure épuisante, qu'il a brandi le poing, et c'est avec une volonté de damné qu'il a crié ô, dépravé d'un jour, et le sexe, et le noir, tout ça n'a plus d'importance, aucune. Quand la folie s'empare de vous, oui il n'y a plus rien, plus rien, qui n'vous séparera de ce délicieux vice. Et je n'ai pas goûté, a un quart des vices qui te fond rougir, que tu as déjà peur de moi, méprisable créature. Qu'on écrase en criant et qu'on oublie en sifflant. Épouvante! D'une nuit d'été, au coin d'un bois. Quand la conscience est plus belle que l'esprit, quand une conversation est plus vivante qu'un chaton. Quand le sang ruisselle entre tes jambes, oui toujours cette même image. Toujours ce même rire, vicieux. Est-ce là un viol, que d'approuver l'innocence? Est-ce là une erreur, je vous persuade, monseigneur qu'il n'en ai point et vous sublime de mon pardon.  Non, plus jamais, tu ne souriras, à l'impureté des damnés du paradis. Et je dors, déjà, et je pleure, déjà. Car tu me fais horreur, créature de souffrance, je t'ai prise entre mes griffes. Immobile mis tremblante, devant se manque de tout, de tout, de tout. Tu n'as pas de poil, tu n'as pas d'amour, tu n'es rien et tu attends en tendant les bras, comme depuis toujours. Et les insanités surgissent et s’agrippent à ta peau blanche et trop pure que tu tente à tout pris de ternir. C'est plus beau d'être fou, c'est plus beau d'avoir mal. Je saigne, regardez. Tu en as plein les bras et tu gémis encore, encore de désir, de jamais et d'avant. Crie, au monde entier, que tu crèves, dans cinquante ans, tu meurs. Ignoble addition d'un environnement aseptisé à la conformité. Tellement, bien, tellement bon. De se trouver comme tout le monde de se regarder, de se sentir quelqu'un parmi ces autres. 


Je te hais, et je hais ton sourire.
Vends ton âme au monde entier, car je n'ai pas de secret, pour ceux qui m'ont expliqué, ce que je devais être.

upside down.

"Embrasses-moi, mets ton doigt dans mon cul. 
Jusqu'à c'que j'en peux plus." 

Écoutes, et tais-toi. Ce que j'ai à te montrer. Tu danses avec un rien. Tu cries que tu sais pas. C'est pourtant si facile, de m'aimer et que je t'aime en retour. Rien de plus simple, que d'être toi. Et d'en pleurer. Mais qu'est-ce qu'il y a de plus aigu? De se réveiller d'un rêve et d'avoir envie de mourir. Et tu es ou maintenant? Avec tes paroles vulgaires et tes promesses. Solides comme rien. Des promesses de peur, parce qu'il y a du mérite, qui fait écarquiller les yeux, et qu'on ne voit jamais. Il est ou le mérite? Outre cette passion, qui rend malade, à en pleurer. Cette sensation de fausse solitude. D’extrémités incurables. De morsures et de clarté, de douleur et d'envie. Mais c'est toute cette beauté. Qu'on voit partout, tout ces traits qu'on devine. Baisses, tes bras, je suis juste une humaine, je t'aime juste plus fort, plus fort que  la tempête. 
C'est d'oublier tout le reste qui m'effraie. C'est cette prison pleine de larmes d'amour. Il s'agit d'une séparation in-envisageable. D'une souffrance physique. J'ai plus besoin de parler pour pleurer. Ils peuvent tous aller se faire mettre. Tu croises un de ces animaux là au coin d'une rue et tu devines sous ses poils que tu penseras à lui pour toujours. C'est étrange, à quel point je suis exécrable.  


"Je suis un peu maladroit."
"Nan sérieux? Je t'aime."

lundi 4 juin 2012

i woke up to go pee.

C'est triste, de rêver. Et d'attendre et d'espérer, que ce rêve là ce réalisera. C'est triste de penser. A celui qu'on a peut-être croiser au coin de quelque part. A celui qu'on à revu en rêve. Et ce souvenir, auquel seul notre esprit à sut s'accrocher. Aucun nom. Nul part, sous l'eau, une fois. Il n'y a rien que cette lumière, tout ces gens, et rien que toi, parce qu'au tour il y a tout ces visages que je connais, ces voitures, ces jeux, ce bruit, cette neige, cette eau, que je connais, et puis, et puis toi. Toi qui n'a rien à faire là, rejoins moi là ou je suis impuissante, oui tout ce que je peux faire c'est me réveiller. Et j'ai mal, de sortir, de l'eau, j'ai mal de te laisser au milieu de cette foule urbaine et aquatique, et j'ai mal de partir sous cette neige, de te chercher à en mourir. De crier ton nom et de jouir sur tes lèvres. Tu t'enfonces et je crie encore plus fort. J'ai mal et tu pars, tu ne m'entends même pas. Tu as marcher si vite! Et je cours si lentement! Attends, attends moi, je veux mourir en ce rêve. Je veux te retrouver, s'il te plait je veux que ça recommence. C'était trop bon pour oublier. Je veux te retrouver. Je cours si lentement, et il fait tellement noir, là-bas dehors.

Il faisait noir et je dormais, il ne portait rien d'autre qu'une peau et du flou. Et j'étais moi et c'était lui. 
Il m'a serrer et on m'a dit que c'était mal, mais je n'en voulais plus. Je n'en voulais plus. 
C'est une caresse qui fait mourir, et des cris qui font transpirer. 
C'est un simple rêve d'amour, rien qu'une silhouette et du toujours. 

Et puis, et puis plus rien. Juste un souvenir, rappelles-toi, cette nuit. A observer chaque détail du démon, et à te blottir dans ses bras. Tu ne peux qu'être triste et pleurer, c'est moi qui l'ai décidé.


dimanche 3 juin 2012

for your safety, be a bastard.

Ecriture automatique d'une tête vide et épurée. Probable changement de nom et d'adresse, potentielle espérance d'une rencontre inespérée. Bientôt, c'est comme ça que ça fonctionne, même si on se demande encore si c'est vraiment ce qu'on veut, après tout pourquoi pas? Recherche de l'action, de l'amour et de l’intérêt. Encore des choses a raconter, des choses auxquelles on pense, sur la taie de l'oreiller . Bientôt on le croisera et on ne saura pas quoi faire. Vaut mieux continuer à manger du temps à en devenir géante. Méprisante et effrontée. Il y en a a qui ça ne réussi pas vraiment, vraiment pas. Les bébés m'aiment bien, quand je les regarde. J'ai essayer de ne pas y penser en passant devant chez lui. J'ai essayer de chanter trop fort pour penser. De crier pour évacuer, et on se doute que ça n'a pas marché. Mais au moins ça soulage. un peu, beaucoup, à la folie. Parce que c'est tellement chouette d'écrire sur le passé. Quand on c'est coincée au présent. Quand rien ne sort plus. Que trois mots qui résume une situation. Qu'est ce que j'y peux? Tu m'expliques ce que je dois faire? C'est pire que du béton, là dedans. Et qu'est-ce que j'y peux? J'essaie juste de modérer mon agressivité. J'fais des efforts, pour pas tuer les gens, vraiment. T'es pas à l'intérieur! Tu comptes essayer de comprendre? C'est perdu d'avance. Ça fait longtemps que j'essaie. C'est un pari idiot, qu'est celui d'essayer de comprendre ce qu'il se passe sous le béton. C'est difficile d'écrire quand on arrive pas à parler. Pire, quand on y arrive plus. Y a rien, rien, rien à dire. Et même pas grand chose à faire. En colère après l'avant, parce qu'on le hait et qu'il essaie toujours de revenir. Envie de vomir cette colère, de mourir ce passé.