Le gnou est lent, mais la terre est patiente.

mercredi 6 juin 2012

behind the glass.

Toujours le soir de l’effroyable nuit de l’effroyable éclat, d'un salut qui frissonne. Et c'est avec une bravoure épuisante, qu'il a brandi le poing, et c'est avec une volonté de damné qu'il a crié ô, dépravé d'un jour, et le sexe, et le noir, tout ça n'a plus d'importance, aucune. Quand la folie s'empare de vous, oui il n'y a plus rien, plus rien, qui n'vous séparera de ce délicieux vice. Et je n'ai pas goûté, a un quart des vices qui te fond rougir, que tu as déjà peur de moi, méprisable créature. Qu'on écrase en criant et qu'on oublie en sifflant. Épouvante! D'une nuit d'été, au coin d'un bois. Quand la conscience est plus belle que l'esprit, quand une conversation est plus vivante qu'un chaton. Quand le sang ruisselle entre tes jambes, oui toujours cette même image. Toujours ce même rire, vicieux. Est-ce là un viol, que d'approuver l'innocence? Est-ce là une erreur, je vous persuade, monseigneur qu'il n'en ai point et vous sublime de mon pardon.  Non, plus jamais, tu ne souriras, à l'impureté des damnés du paradis. Et je dors, déjà, et je pleure, déjà. Car tu me fais horreur, créature de souffrance, je t'ai prise entre mes griffes. Immobile mis tremblante, devant se manque de tout, de tout, de tout. Tu n'as pas de poil, tu n'as pas d'amour, tu n'es rien et tu attends en tendant les bras, comme depuis toujours. Et les insanités surgissent et s’agrippent à ta peau blanche et trop pure que tu tente à tout pris de ternir. C'est plus beau d'être fou, c'est plus beau d'avoir mal. Je saigne, regardez. Tu en as plein les bras et tu gémis encore, encore de désir, de jamais et d'avant. Crie, au monde entier, que tu crèves, dans cinquante ans, tu meurs. Ignoble addition d'un environnement aseptisé à la conformité. Tellement, bien, tellement bon. De se trouver comme tout le monde de se regarder, de se sentir quelqu'un parmi ces autres. 


Je te hais, et je hais ton sourire.
Vends ton âme au monde entier, car je n'ai pas de secret, pour ceux qui m'ont expliqué, ce que je devais être.

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