Le gnou est lent, mais la terre est patiente.

dimanche 17 juin 2012

we all prefer Gerbita.

Tu t'entends tomber, mais on ne peut pas s'empêcher. C'est horrible, oui c'est terrible de se rappeler ton visage. Terminé. Je ne veux plus jamais te revoir, et cette perspective m'étouffe. Je m'entends crever, un peu, en voyant, en me rappelant, que tu vies. Et je tombes, d'un estrade où tout allait bien. Je me vois crier. Je les sens pleurer, je voudrais retourner au jour. Pour toujours, je t'oublierais. Les petites histoires, tissés de mensonges et de fureur. Empoisonnée. Souvenir fuligineux, qui se perd au fond de mon toi, qui reste enfoui. Je me sens tomber et sourire, je sens la vie qui m'écorche et je sens que je ne peux plus. Laisses moi juste partir, comme tout le temps. Ce mauvais temps. C'est noir comme la suie. Je voudrais rester toute seule. Parce que ça fait presque du bien d'être seule. Tu sens? Je vois, et j'entends. Crisser le vent. La déception, qui se lie, partout. Qui se tapisse, laisses-moi, au moins, je ne suis pas faites pour toi. Combien de temps? Plus qu'une journée. Parce que tout allait bien. Hargne, du tissu qu'on déchire, des murs que l'on frappe. Mais cette fois c'est la bonne. Cette colère et ce manque. A en devenir folle. Comme si on s'aimait... Je te hais tellement fort. Putain je te déteste. Reviens jamais. Disparais. Déménages. Hurles. Meurs. Je veux pouvoir verser une larme à juste titre. Je veux pouvoir t'oublier pour toujours.
Car tu n'es rien.


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