Le gnou est lent, mais la terre est patiente.

samedi 23 juin 2012

child wrinkled.

Sortie de la brume, et des rêves, et des vagues. Patiemment enfoncé, d'une durée initiale. Sous un sourire tordu, et l'eau devient si noire. Sortie de mon âme, c'est une pustule, où même un gueux, que dis-je. Un espadon doré. Et je cours et je cours et l'eau noircie encore. Et je cours et je cours, et l'eau déborde encore. Noyée. Quand l'eau trébuche, et par la peur. Toujours, le temps d’accélérer, simplement oublier l'espadon, et trébucher à en perdre les yeux. Araignée, mince et patiente. Plus rapide que la hargne. Qui vous nargue tendrement. Sympathique hystérie, qu'est celle de l'infamie. Et ces bruits dans la nuit, et ces vagues dans le noir, et l'envie de mourir. Au sortir d''une scène pleine de lumiére. Quand on se tord la cheville, le poignet et l'indexe, en descendant sur terre. Jamais, non jamais, ne viens jamais. Encore une vision, plus aucune gêne, plus aucune photo. Des mensonges, avec les yeux et le sourire. C'est trop facile. Avec les doigts et les dents. Tout ce qu'on peut comprendre. Tout ce qu'on peut faire. 

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