Le gnou est lent, mais la terre est patiente.

lundi 22 octobre 2012

life on mars?

Je t'ai déjà exploré, Madame le monde. De par delà les contrées des hobbits, plus loin que Jackie Chan. Avec tes bras gras, qui crévent de faim. Je sais tout, je sais tout. Je t'ai vue de l'intérieur, j't'ai sentie mourir, Madame. J'ai regardé les infos, j'ai même été sage. J'ai fini mon assiette et j'ai débarassé la table. J'ai écouté mes parents me dire de me taire. J'ai sentie le vent qu'il n'y a pas, à l'interieur. J'ai même attendu d'être vieille, d'aimer des garçons. Leurs bouches et leurs sourires. Avec des dents. J'ai attendu de mourir, pour venir te voir, pour venir t'expliquer, comme ça fait mal d'être petite, Madame. Comme on le sens de partout, comme on se cogne. Comme on ne s'échappe pas. Je suis venue me plaindre. J'suis venue pour partir. Je suis venue te saluer. Bravo! Je suis venue me rendre. Et encore plein de choses encore. Je dénonce, la bêtise, la colére et l'ennui. Les poils et les bébés. Viens, t'en aller avec moi. Rouler le long d'un autre toi, Madame, je t'ai aimée si fort. Je t'ai serrée longtemps. Comme il est mauvais d'être creux, le soir et de se demander. Si seulement je pouvais me remplir. J'ai mal, Madame, comme tout le monde, pétasse. Et c'est dommage! Quel dommage de souffrir, quand on en a le temps. Et c'est tant mieux? Tu n'as qu'à respirer, Madame. Il suffit de se remplir d'air.

mardi 18 septembre 2012

how to save a life.

Un sourire avec des larmes, des larmes avec des sanglots, tout pleins d'étoiles, qu'on ramasse. Tout plein de pensées que l'on caresse du bout des yeux. Perchée dans l'arbre des compromis, j'angoisse au fond d'une couette. J'ai peur au fond des yeux. De tout, de la beauté, des sourires, des larmes et des étoiles. J'ai peur, des montagnes plantées dans le coeur, j'ai peur, les pieds qui balancent. J'espère que tout ira bien, sans savoir ce que ça signifie. Je m'assoit, comme on se reléve, comme on se perd. J'ai peur de tout perdre. De ne jamais rien trouver. Parce que c'est comme un hurlement, de vide, des mots plein de jamais. Tout est creux. On est tous creux, et on résonne des échos avec nos corps. On s'embrasse, on s'aime et on se touche. Les lèvres, le corps et toute ses choses. De tout les jours. On est tous, plein de cellules et de peurs, plein de formes et d'amour. Au fond je les aime, quand ils sourient et qu'ils regardent. Quand ils oublient qui ils doivent être. J'aime les humains. Avec des hauts, des bas et des milieux. Je les touche. Je me plante au fond d'une foule pleine de bruit et de fumée. Je me plante à écouter les gens résonner. Je regarde les garçons rire et les filles avoir des yeux. Et je résonne, de toute ma personne vide, avec un corps plein d'échos, avec des hanches trop large et une peau tachée. Avec des poils et des dents. Du sang et de l'espace. Pour que les mots s'installent et que les souvenirs meurent. Pour ceux qui crient la lune et venge les étoiles. Comme il est dur, d'être heureux, comme il est dur de se faire taire. Comme l'avenir est loin.
Avec de la beauté, de l'envie et de la vérité. Une image. Tout ces sons et ces gestes. Et je vois.
J'aime un humain.

mercredi 5 septembre 2012

ouh, ouh, ouh, I feel my temperature rising.

La maison est en feu, quand tu m'embrasses avec les dents. Quand tu me mords avec les yeux, c'est comme une allumette. Cette journée est trop chaude, Seigneur, pour que tu tendes l'oreille. L'argent me file entre les miches, et je brûle, je brûle les billets en souriant. Entre deux bulles de fumée. Qui s'échappent de ta bouche quand tu cries. Quand tu beugles, quand tu hurles, quand je gueule, quand je brais. Quand tu prends mes hanches pour mieux les toucher. Ça s'élève bien plus haut que le ciel. Et je me lève, pour me cogner. Contre le bleu de l'atmosphère. Et j'ai beau croître, j'ai beau mourir. Les ruines de notre ciel me clouent aux étoiles. J'ai trouvé une adresse. Que je consume, de fantasmes et de songes. Que j'ai sortie d'un puit, échoué là-haut, j'ai dit. Comme tu es là je t'aime, jusqu'à ce que mort s'en suive. Puisqu'entre deux murs, j'ai choisi de mourir. Puisque la maison brûle, que je me vois dedans. Puisque le ciel m'étouffe, de bleu et puis d'étoiles. J'ai rempli une flaque vide. Et tu m'as applaudi. Je suis une peau puante de suie, ivre de cendres, me font tourner la tête. Je suis brûlée, vive et assise. Car jonchée sur un rien, j'ai parsemée ma bouche. Et il pleuvait des flammes, tout au fond du couloir. On a sourit des braises. On a couru longtemps. Dans le noir, sous le ciel. Avec du beau.
Les mains ailleurs.
 
ouh, ouh, ouh, je sens ma température monter.

dimanche 29 juillet 2012

my budgie has lost in a motel.

Elle fume en souriant au détour d'un détroit. Elle vit en oubliant comment elle est née. Ce sont des fleurs d'eau, des sirènes. C'est un manège abîmée qui vous emporte en riant. La languette par dessous, j'ai pris mon chat sous mon aisselle, encore oui, je radote. Ça donne du style. Cent ans pour oublier, et une seconde qui vous rappelle. L'envie de remonter une cascade, car le courant n'est rien, quand il loge en cerveau. La manivelle, deux cent à l'heure, de l'esprit tourmenté, à chercher des solutions quand il suffit d'attendre. Je me présente, présidente en chef du comité de présentation. C'est comme il disent, sur leurs papiers glacé. Vous êtes laides, et vous le resterez toujours. C'est c'qu'ils se disent quand ils apprennent à faire un noeud coulant et qu'ils montent sur un tabouret. Au hasard, je choisi la constance. Simple ivresse passagère. Le teint rosé des mirabelles attends juste l'automne. Au destin, je choisi l'injustice. Simple question d'ambition, je suis une habituée. Parce que, partout, les grenouilles roses s'approprient nos maisons et nos soeurs. Alors je me passerais bien d'une fratrie. Et je pars, un chat sous l'aisselle, une gerbille dans les cheveux. Et je souris au étoiles bleues du ciel qui scintille. Je sais c'était facile. Je passe sous la fumée des trains, j'oublie les lettres et ce qu'on fait avec, j'essaie l'astronomie et je déteste ça. Je fais des expérience en papier mâché. Avec mon chat, Socrate, ma gerbille, qui s'appelle Gerbita, et ma perruche sans nom. On marche, sans rien à faire, et on écoute, sans rien à dire. Je ne peux plus ouvrir l'oeil, je ne peux plus chuchoter. J'suis coincée. J't'aime pas. Si t'es petit et qu'tu t'ennuie, t'as plus qu'à me suivre. On tuera des astronautes mariés. Le pied.

samedi 28 juillet 2012

i like me, and the other likes Minny.

Tout le monde, et puis moi. Moi parce que je m'aime bien. Même si j'aimerais plein de choses. Moi, aussi parce qu'au fond on ne m'a rien demandé. Alors c'est pas si compliqué que ça en à l'air. Moi avec trop de chansons et pas assez de mots. Des lignes sur Agathe Quintin parce qu'on sait pas quoi penser. Parce qu'elle fusille du regard et qu'elle arrive seulement à dire du vide. Moi qui aime. Et qui me hait de me demander pourquoi celui-là? Et de sourire en y repondant. Moi parce que je suis triste, et aussi heureuse, et des fois malade. Moi parce que je suis née sans ombre et sans destin. Juste avec une petite route plate et une pioche. Et du rire. Mais sans cheveux. Alors les années passent mal, les cheveux poussent bien. Moi sourde de son. Muette de vie. Je hais l'extase expansive, les ''oh'' et les ''aaaah''. Parce que ça sonne plus vrai dans les yeux. Et que les interjections sont trop et fausses. J'aime ceux qui regardent sans parler. Ou qui parlent et contredisent leurs mots avec les yeux. J'aime la vérité quand elle est inutile. L'hypocrisie, ne me dérange pas. Je vis assise dessus. Je redoute simplement l'excès d'expression, le surplu de chagrin, l'expansion du sourire. Tout ça avec la voix. Qu'on utilise à tord et à travers, mais jamais pour direque l'on s'aime, jamais pour dire que l'on s'en veux. Moi, je peux arrêter de parler pendant tout une année. Je voudrais bien qu'on arrête de parler. Je voudrais bien qu'on me laisse simplement chanter. Parce que c'est ma manière à moi de combler des vides. Et ça me rend heureuse. Mais les gens sont mal à l'aise quand je me tais trop longtemps, quand j'oublie qu'il faut parler. Quand je n'y arrive pas. Il me crit dessus, et après il se tait longtemps. Elle continue de parler, et comme je ne répond pas elle pleure. Moi je suis trop fatigué pour ça je suis trop triste. J'aime me taire. J'aime le silence et le noir. J'aime le rien, moi. Et j'arrive mieux à écrire qu'à penser. Alors je ne pense pas.

martha likes pipes.

Mamie, le potager est vide.
Eh, la manie de comprendre le pourquoi du comment, encore. Regarde. C'est un jour comme les autres. Le sable au fond d'un bruit, la mer un peu trop loin. Ne pas être trop comme on voudrait. Ne pas être pratique non plus. Lourde et raide, comme ça vous débecte. Un poid qu'on transporte, sans jamais trop y croire. Un os, qu'on grignotte. Au loin dans le noir, qui vous échappe. Strident, le bruit qu'on oublie pas. Et je vous emmerde. Je vous emmerde tous. Avec votre fausse modestie et votre mensonge de fierté. Tu es une honte, t'es une honte, t'es une honte. J'vois trop clair en toi pour te ménager, je te comprends bien trop pour t'expliquer. T'es une honte. Alors, bientôt, c'est un rire malsain comme un autre, un carré de terrre sans carotte, un régime sans beurre, des seins qu'on tripotte. L'envie, peut-être, encore, du oui, ah non, pourquoi? Je suis l'aubergine dans le sac, je suis le sourire du nez, j'ai oublié mon nom, et ils ont tous oublié, et tu m'as oublié. Et c'est presque fini, tiens toi tranquille, t'as connu pire, la mort, c'est court.

vendredi 20 juillet 2012

my love, just a quick note to tell you that I don't love you.

Les copains, j'me casse.


fraîche. fraîche. fraîche.










quelqu'un à demander le cousin de Gerbita? 



un jour, je serais aussi libre et heureuse que lui.







natural girl



mercredi 18 juillet 2012

I find it irresistible men who like small breasts ... and it has nothing to do with me.

Passes-toi sous la douche. Un bon quart d'heure, et puis encore. J't'ai bien vite effacé, parce que t'es rien que des paillettes sur un tambour. T'es rien qu'un sourire dans le nul part et une langue dans ma gorge. Et puis au fond j'ai même pas le temps de t'écouter. J'ai plus le temps de te rappeler. J'ai juste arrêter de te croiser dans la rue. Je contourne et je chantonne. Je chantonne Miss Clawdy, et j'en ai après mon argent. Le sourire au lèvre. Je me fait même des bleus. J'me laisse pas faire. Parce qu'elle est la et qu'elle guette et qu'elle pourri. C'est du putain de son c'est des dents et des sourires. J'en ai après le bonheur. Qui te prend par le cul quand y a du vent de la musique et des yeux. Je serais sage, mais laissez moi. Je lave mon linge en enfer. Dis moi ce que tu sais, je veux entendre c'que t'entends, quand t'entends rien. Je veux te vivre et te baiser. Je veux chercher et pas trouver. Je veux vouloir. Parce qu'il faut pouvoir. Il y a du rire sur la peau et au coin des lèvres. Et j'ai ta barbe dans la joue. Et comme tout va bien. Comme tout va mieux on sourit. Du haut d'un nuage haut. Avec plein d'étoiles bleues dans les yeux. Elles disent: arrêtes, arrêtes, arrêtes. Et je continue, continue. J'ai vu le coran à poil, j'ai essayer plein d'autre chose, pour gagner et sourire. J'ai arrêter de dire non, oui, et peut-être. Alors il rit parce que je hoche la tête et je souris avec les yeux. Maintenant, il y a trop de monde sur terre pour ne pas tous nous connaître. Et un jour j'lirais surement la bible. J'irais surement au paradis ou autre part. A vrai dire j'hésite. Ahhhh, tu me manques avec des h. Les souvenirs sont pires que les mensonges. Ceux qui ont la langue amère s'en souviennent toute leurs vie pas vrai? J'irais déclarer ma flamme sur la pelouse verte de la maison rose, j'irais glisser mes doigts la où c'est interdit. Parce que même, je n'ai pas envie d'avoir envie, pour ne pas pouvoir. Alors je fais tout. J'oublie, et je souris, en blasphèmes et en quantiques. Avec les yeux grands fermés. J'ai vu que tu étais là. Je me blotti contre une odeur. Et j'attends que tu reviennes. Je suis sage. Je t'aime.

there is a panda in my room, mom.

Alice, qui trouve une clé, qui ouvre une porte. Agathe qui tombe. Vincent qui vole. Les inconnus qui rient. Et chacun ses problèmes, car les autres n'en ont pas. Ou est le problème? Vivre devient problématique. Sans les clés, les trous et les oublis. Oublions toute forme de respiration et d'oxygène. Puisque tout va trop vite, et que rien ne s'arrête jamais. Puisque quand le train siffle il faut partir, en courant. Les égratignures, tout ça. Les bleus, encore. La peur. Quand tu es tombée dans le noir. Que tu te cognes partout. Elle sait juste comme elle s'appelle, le reste à si peu d'importance. Peur, de demain, de maintenant, des fuites de lavabo. De la vie en général. Avec ta panoplie de lampes torches et de sourires. Il fait tout noir, dans le ventre du monstre. L'inflation des vies sur le marché de l'histoire. Des milliers, de corps, bouillonnant de sang. Avec des fils, des envies, des peurs, des trous et des lampes torches. Tout pareil. Sauf qu'ils sont morts. On a prit leurs têtes en photo, on a mit leurs noms dans un journal, on a enterré leurs peaux sous quelques pierres sans noms, dans un cimetière qui prend de la place. Personne ne regarde, en pensant qu'il est mort à la guerre. Qu'il avait peut-être peur, qu'il s'était peut-être caché? Qu'il avait peut-être sauvé, des gens, des trucs, des papiers, des vieux, des russes. Ça n'a pas d'importance. Parce qu'il n'a pas de nom. Maurice, Jean-Pierre, Joël, Victor, Marie, Josiane, Yves, Claude, encore Marie. Il y avait plein de sang et de courage. Non. Il y avait beaucoup de survie et d'honneur. Il y avait tout l'amour qu'on vous envoie dans la gueule quand la guillotine vous chatouille la nuque. C'est merveilleusement morbide! Tellement, peur, terrifiée, impuissante. La porte est ouverte, amis entrez! Les drames du pécher et du vice vous hante l'esprit. De quoi vous régaler pendant des dizaines, des centaines d'années? Et ensuite? Des Agathes, des Vincents? Des Chloés? Elodies, Pauls et Claras? Quelle idiotie d'attendre le soleil. Quand l'humanité entière a pour conviction intime qu'il est meilleur d'imploser. Alice, qui trouve une clé, qui ferme un porte. Et tout le reste, n'a plus qu'à disparaître.

words are not enough.

La vie, la vraie, celle qui colle aux dents. Avec des bas résilles et des yeux de biche. Tout droit sortie d'un rêve, cette créature impure. Jouvenceaux, qui endurez votre clarté de jeunes éphèbes, inutile de s'efforcer à vous souiller. D'alcool et de tabac, de tabac et de sexe. L'ingénuité, il la faut délivrer avec du sang. Des bleus, des larmes. C'est un voile journalier qu'on caresse sans jamais ressentir. Qui se déchire brutalement. Par dixièmes de dixièmes. La simple tourmente de se trouver en vie. Mélodie répétitive et exaltante. Frétiller du bout des pieds. Sourire de ces deux coins. Des déchirures, il y en a partout. La souffrance, est la même chez tout le monde, puisque les conditions ne justifient rien. L'humanité souffre en silence. En hurlant, en sanglotant, en frappant, en parlant, en marchant. L'humanité pleure de réconfort. Sa consolation est brusque et insolite. Avec les yeux violets et pleins de cris. Le bonheur. Qui dure quelques secondes, se roule de simples larmes. On le chuchote au bout d'une lèvre. Puis on l'oublie au fond d'une rue. Évasif, et délaissé. Le ravissement n'est que truande parmi l'immensité des déboires narquois et souriants. Toute fois seuls une poignée de désenchantés s'en trouvent muets. C'est la beauté de l'insensibilité, si ennuyeuse et harassante. Mais la vie est trop  longue pour tout en retenir. Les chatons à puces ne font qu'intéresser les pouilleux, il faut adopter les souvenirs qui font rire, où interrompre toute réflexion. Pétulant, dans sa robe de peau et de poil, l'humain s'empoisonne en vivant. Et doucement, avec des certitudes et des espoirs plein les bras, il s'éteint. Tant qu'à souffrir, autant en profiter.

"Tout s'arrange, même en mal."  
je me fiche de savoir d'où vient cette phrase, c'est Martine qui l'a dite.

I dream of hell.

Il y avait un très grand trou, dans une si petite tête. On dit qu'un jour, elle disparu. C'est presque mieux comme ça. On dit qu'un jour, on en distingua les microbes, la maladie, puis la mort. Il y avait un chat bleu, la où les humains posent tous la même question. Je voudrais retourner vivre sous terre. La chose se retourna et sourit. De ses yeux exorbités. Elle crachait la folie. Il y avait des machines de fer, là où personne n'osait passer. Elle était plus lente, que toi mon amour. Tu me tirais par la main, et mes jambes saignaient. J'avais si peur, peur du retard, du métro, des nuages. De fumée, la créature, et sa barbe et ses yeux. J'ai sourit d'être si petite et si vide au fond d'une main. Que l'on serre, et l'on serre. D'une voie de métro rouge. Avec les ouvriers pleins de sueur, de salopettes. Il y avait un chat bleu sur les rails. Il souriait. Ce chat là, idolâtrait la fumée. J'aimerais retourner courir sous terre, la danse. Qui réchauffe de sa sueur. Nostalgique, car la suie éteint mon coeur. Je me languis de cet enfer, mon amour, tiens moi la main sous terre. Emportes moi de Bastille aux Juliottes, je veux visiter les sous-sols, rencontrer les prostitués qui sourient le jaune et arrachent les ongles, je veux frapper et enfoncer des clous. Ecouter le vide et les gouttes d'eau qui le remplissent. Je veux rêver, à nouveau, encore, de ces flammes, de mes jambes d'os, de ta main et ton dos. Et j'ai trop chaud pour crier. Alors je vais mourir.

Avec une tête.. des jambes et un sourire. Mais c'est tout. Parce que ça suffit.

mercredi 27 juin 2012

nightmare.

Il faut tout aimer, c'est indispensable. La nuit quand il fait peur. Les rideaux sont tirés, et il a plut. Une étrange danse de peau et de sueur. Des liqueurs et des lèvres. Personne ne viendra plus, personne ne vient jamais. Car le parquet grince et chante, et je pourrais l'écouter arriver. Méfiance. Et l'on entend l'orage, d'un sourire effrayé. Nettoyé, l'eau de pluie qui ruisselle. Change tes cheveux en serpents, tes yeux en billes. Draperie humide et teint spectral. Je t'ai aimé, je t'ai touché. De femmes drapées de fumées, qui dansent et qui mordent. Les rideaux sont tirés, et les éclairs aussi. Il fait trop sombre pour sourire. Juste assez, pour caresser le voile arachnéen qui te berce. Vers le sommeil des femmes fumée.

Petit, ou peut-être grand, ou peut-être mince. Plein de fausse beauté. Avec une peau pastelle et un sourire forcé aux coins. Une chute au fond d'yeux enfoncés, presque effrayants. Son insouciance spectrale. Pleine de regard manipulateurs et d'odeurs de jamais. Une harpe au fond d'une gorge, et l'on vit, et l'on s'épanche. Ses mains suivent un ballet, aux gestes singuliers. De ses doigts écœurants, qui caressent ta peau, qui chuchotent sous tes yeux.
Trop sec pour les larmes.
Danse aranéenne.
Mandibules venimeuses.

I feel much clear after rain. 


fate is like a virgin.


Par ou commencer quand on débarque de nul part? Avec des marques sur les bras, des cris au fond d'une gorge et des kilos proches de l'obsession. Un peu plus vite, quand on est restée morte si longtemps, de la vie, de l'eau et du sel. Une peau cerise et un sourire impoli. On change, change, alors personne ne comprend. Alors on demande des problèmes. Quel est le problème, je ne sais pas. Peut-être le jour ou j'ai recommencé à sourire. Ce jour, le même, ou j'ai manger une pomme. Libération. Liberté. Des tresses et des mots. Avant, je le hais. Car personne n'oublie le passé. Avec ses souvenirs et ses plumes. Ne changes jamais autrement que pour toujours. Pimpant, sur son vieux puceron. Plein de photos et de sauts, chances de devenir riche! De plonger dans l'eau, de mourir en souriant. Besoin d'autre chose. Alors tu dépenses de la vie, à marcher en souriant, à sourire en marchant. C'est une histoire d'amour. c'est presque émouvant. Un peu plus et je t'aimais. Peut être le jour ou cet incroyable homme, obèse et grisâtre qu'est l'avenir t'expliquera pourquoi tu fais du 85A? Espérons, c'est un garçon plein de surprise! L'autre jour, encore une histoire amusante. Celle où je rencontrais l'homme de ma vie. Ou je bousillais des heures de joie. Ou peut-être on m'aimait pour d'autre raisons. Ou peut être j'arrêtais d'être Agathe Quintin, petite fille boudinée et malmenée par dame nature prout-prout. Café, fort comme vous l'aimez.

lundi 25 juin 2012

ubu mother, I'm going to sharpen my teeth on your calves.

JE TE VAIS ARRACHER LES YEUX.
Il ne faut pas écouter ses rêves, parce que, votre subconscient a tord. C'est en souriant, qu'on devient souriant. Montres tes dents. Car j'aime ma vie, avec une larme de poison. Les gens heureux meurent d'ennui. État pestilentiel, docteur, j'ai trop peur de guérir. Suer, ça fait tout oublier. Et je voudrais souffrir, monsieur. Je suis toute seule. Avec ma fiole. J'en bois en souriant. La verrerie qui chante et les dents qui jaunissent. Je souris, de miasmes et de remous. Avec une seule larme de poison. Il est parti dans la nuit, mon oreiller sentait le froid, et mon parquet craquait la peur. Il y avait des violons, des cris, un piano, et une voix qui fait sourire. C'est trop grave, et c'est trop beau, pour être humain. J'ai même pleuré, en t'écoutant. J'ai même décider de t'écrire, avec une petite goutte de poison. 



C'est beau, de voir grand. 

dimanche 24 juin 2012

you remember how good it is to be a dirty whore.

Je l'ai rencontrer, le jour, ou rien ne pouvais arrêter de me faire crier. Sourire et pantalon jaune et t-shirt débraillé. Je l'ai embrasser en hurlant comme si je le connaissais depuis toujours et il a crié un prénom au hasard. Ce genre de sensation d'excitation pure, des remous chimiques au fond d'un verre, et un sourire collé aux lèvres. Et je m'en souviens encore en riant. Comme de loin il était beau.
Il m'a embrassé, le jour, ou je n'ai pas pris le temps d'être triste. Mais juste de partir en éclatant de rire et en pleurant sans rien sentir. J'ai ressenti un plaisir qu'on pourrait qualifié de sexuel, et il a recommencé. Et c'était cool. Et je m'en souviens encore, sans rien penser. Juste, comme il était bon de près.
On a fait l'amour, un jour comme les autres. C'était pas aussi bien que quand on s'embrassait. Mais j'étais super émue. Et super n'importe comment depuis quelques mois, alors je disais plein de trucs que je pensais absolument pas pour la simple et bonne raison que je n'avais rien dans le crâne, si ce n'est du poison. Et je m'en souviens encore, avec la sensation de la faim. Comme à l'intérieur il faisait mal.
Je l'ai envoyé se faire foutre, le jour, ou j'avais perdu toute raison de me rendre compte que j'étais devenue complètement malade depuis ma rupture avec V. Ce même jour, ou sous l'emprise des stupéfiants, il m'a envoyé aller rêver de moutons ailleurs. (hahaha?) Et je m'en souviens encore, comme au fond il était dégueulasse.
Il m'a embrassé une nouvelle fois, le jour où je lui ai dit que je ne reviendrais pas, et où il m'a dit qu'il avait souffert. On peut souffrir, mais sortir avec quelqu'un parce qu'on a peur d'être seul, ça craint. (hohoho...) C'était vraiment bien comme à chaque fois. Parce que lui et moi, on était juste fait pour rigoler et s'embrasser sur les Stray Cats. Et je m'en souviens encore, comme il était attachant, dans toute sa superbe médiocrité.

*Dédicacé à l'homme avec qui j'ai eut la relation la plus mal fichue du monde. 

Je ne l'ai jamais aimé. J'ai longtemps tenu à lui.
Jusqu'au jour ou j'ai jeté les pépitos à la poubelle et écris cet article.

Même pas peur. Publié avec les fautes et tout. 

For my Lola. Lo-lo-lo-lo-lo-lo-la!

samedi 23 juin 2012

child wrinkled.

Sortie de la brume, et des rêves, et des vagues. Patiemment enfoncé, d'une durée initiale. Sous un sourire tordu, et l'eau devient si noire. Sortie de mon âme, c'est une pustule, où même un gueux, que dis-je. Un espadon doré. Et je cours et je cours et l'eau noircie encore. Et je cours et je cours, et l'eau déborde encore. Noyée. Quand l'eau trébuche, et par la peur. Toujours, le temps d’accélérer, simplement oublier l'espadon, et trébucher à en perdre les yeux. Araignée, mince et patiente. Plus rapide que la hargne. Qui vous nargue tendrement. Sympathique hystérie, qu'est celle de l'infamie. Et ces bruits dans la nuit, et ces vagues dans le noir, et l'envie de mourir. Au sortir d''une scène pleine de lumiére. Quand on se tord la cheville, le poignet et l'indexe, en descendant sur terre. Jamais, non jamais, ne viens jamais. Encore une vision, plus aucune gêne, plus aucune photo. Des mensonges, avec les yeux et le sourire. C'est trop facile. Avec les doigts et les dents. Tout ce qu'on peut comprendre. Tout ce qu'on peut faire. 

jeudi 21 juin 2012

have a break, have a nice guy.

Page blanche, ténuité sans énergie. Parce qu'on se sent terne, au fond, tout simplement. Comme tout le monde il y a les cernes, les sourires ridés et les paupières. Qu'on agite en espérant, que le monde disparaît comme vos yeux. Et si c'était vrai? C'est l'hypocondriaque qui hurle. C'est la petite voix qui meurt. C'est la fin, encore un fois. C'est cette nudité qu'ont les larmes, quand elles coulent sans raison. Aucun ennuis qui vous soutiennent. On prie, là ou le ciel vous étreint. Une prière qui s'échappe, s'envole et pourrit dans un coin. Puis, ça sent le moisi. Aucune aération possible. Le dictionnaire calé sur les cuisses, ça passe le temps. On sursaute au moindre bruit, parce que la peur est juste là. La peur c'est un homme, il ressemble à Vincent, mais il ne me touche pas. Il m'approche, et puis il me regarde. Sans bruit et sans violence. Juste une immense folie, au fond de deux billes vitreuses. La nuit, le silence et la peur. Et j'ai peur. Du noir, de l'orage, du vide et de la perte. J'ai peur de l'oubli. Des silhouettes que je dessine quand la lumière est éteinte. Des larmes. Du futur. Qui veille à votre chevet, chaque seconde de votre vie. Quand on le sent vous traverser. Quand on écoute les minutes s'écouler. Et qu'on regarde sa propre vie diminuer. Qu'on observe sa propre mort. Violente ou douloureuse. Lente et passionnée. Mourir. Lorsqu'on commence à arrêter d'obéir. Lorsque l'on commence à choisir. Une fatalité si ennuyeuse, qu'est la mort. C'est trop facile pour être tragique. Non, avoue, tu angoisses, il vaut mieux ne pas y penser. Tout simplement parce que la mort et le futur ne font qu'un. Et quand tu écoutes les secondes te ronger la peau.
La mort te traverse. La mort te traverse. Terminé.

mardi 19 juin 2012

he climb the highest tower fucking, and why? a wolf in a bathrobe who thought he was a princess!

Le jour, où, un jour, le problème arrive. Tu penses, penses, à en réveiller les voisins. Tu tournes, tournes, à en traumatiser tes draps. Tomber, quel dommage. Trébucher. Et personne, n'a rien à ajouter. Chuchotes, tes terreurs profondes; la peur, celle du bonheur. Je crois que je suis heureuse. Et il y a tout les doutes autour, toute les peurs. Et je tourne, tourne, j'ai chaud, humide. Ça respire, et je vis. Tout commence, le jour ou par hasard, il pleut. Des pourquoi et des envies. Des espoirs et des efforts, de trop et de jamais. Plein, beaucoup, pas mal d'amour. Que tu distribue aux cartes, une belote comme une autre, et tu gagnes, tu gagnes. Le sourire au lèvres. De phrases trop longues, dix milles fois qui s'enchaînent. Est-ce que tu vas venir être heureux avec moi? Est-ce que j'aurais ta main ta jambe et ton oeil? Je suis amoureuse, amoureuse. Et j'ai peur peur, et c'est nouveau, bientôt. Qui résonne et s'étonne? Non je ne m'ennuie pas. Ou même jamais. Je m'enfuie en riant, je plonge quand l'eau est froide et qu'elle caresse, je crie, car ça ne va pas. Et pour ça je voudrais y retourner, ramène moi près d'elle. Je suis amoureuse, triplement amoureuse. Heureuse des tas et des tas. Pleures, le temps ou plus jamais. Le sourire aux lèvres.Tu plongeras dans l'eau en souriant. Quand les vagues auront gagné. Il fait froid pour toujours, et je meurs un instant. Viens vite! Alors elle dit quel est le problème? Et j'ai ris, à m'en casser le nez. Les canards gentilles petites bêtes. Ensemble, l'avenir, et les étoiles. Un jour peut-être car on ne sait jamais, au fond. Le jour, où, un jour, ou je suis amoureuse, amoureuse, amoureuse.  



dimanche 17 juin 2012

we all prefer Gerbita.

Tu t'entends tomber, mais on ne peut pas s'empêcher. C'est horrible, oui c'est terrible de se rappeler ton visage. Terminé. Je ne veux plus jamais te revoir, et cette perspective m'étouffe. Je m'entends crever, un peu, en voyant, en me rappelant, que tu vies. Et je tombes, d'un estrade où tout allait bien. Je me vois crier. Je les sens pleurer, je voudrais retourner au jour. Pour toujours, je t'oublierais. Les petites histoires, tissés de mensonges et de fureur. Empoisonnée. Souvenir fuligineux, qui se perd au fond de mon toi, qui reste enfoui. Je me sens tomber et sourire, je sens la vie qui m'écorche et je sens que je ne peux plus. Laisses moi juste partir, comme tout le temps. Ce mauvais temps. C'est noir comme la suie. Je voudrais rester toute seule. Parce que ça fait presque du bien d'être seule. Tu sens? Je vois, et j'entends. Crisser le vent. La déception, qui se lie, partout. Qui se tapisse, laisses-moi, au moins, je ne suis pas faites pour toi. Combien de temps? Plus qu'une journée. Parce que tout allait bien. Hargne, du tissu qu'on déchire, des murs que l'on frappe. Mais cette fois c'est la bonne. Cette colère et ce manque. A en devenir folle. Comme si on s'aimait... Je te hais tellement fort. Putain je te déteste. Reviens jamais. Disparais. Déménages. Hurles. Meurs. Je veux pouvoir verser une larme à juste titre. Je veux pouvoir t'oublier pour toujours.
Car tu n'es rien.


mardi 12 juin 2012

since I was born I started to decay.

Nous vivons d'interdits. Qui nous gênent et nous bloquent. Et nous poussent et nous manquent. Ça commence si doucement. L'impitoyable silence de l'impitoyable gredin du maître des vices et pêchers qui brave avec courage et tremblements, les barrières. Ces barrières que l'on pousse. Bientôt j'aurais craché. Sur l'une d'elle, l'autre encore. La luxure et l'envie. Radin mais pas voleur. Né d'un malentendu. Mais je vomis partout. Quand il y a des barrières. Je voudrais m'échapper. Partir, mordre le vent et goûter la poussière. Explorer et le voir sans arrêt, tout le temps. Le serrer dans mes bras. Et arrêter de minuter nos baiser. J'attends, doigt croisés jambes pliées. Que la liberté et la gloire se bousculent à ma porte. Ces interdits qui nous maintiennent en vie par la simple illusion de ressentir le maintenant. Cette passerelle invisible entre la conformité et le bien-être. Dit-on qu'il est bon de ne se sentir personne? Il est certain que non, outre l'envie qui trépasse, d'être la ou on est, et d'y rester. Surtout pas de faux plis, encore moins de beauté. Juste de la perfection idéalisé. Imposée. Il est mal mais si simple de se perdre, dans un monde ou les rues sont semblables, et les masques identiques. Ou les rires sont les mêmes, et les sentiments ne font que d'écorcher. La peau si douce, de ceux qui hurlent encore. Que l'on vienne les chercher, et qu'il y a tout a craindre. Écoutes, au fond je n'ai rien a t'apprendre, hibou à guêtres. Écoutes, à force, on se lasse de ceux qui savent tout. Et plus loin, là ou te portes le vent, car tu es seul, et que tout s'écroule autour de toi. Tout va mal docteur, tout se consume. J'ai beau chercher, j'ai beau pincer. Plus rien ne me fait mal. Et le sang coule, et la douleur a disparu. Je ne saurais pas dire ce qu'il s'est passé, ou même si je survivrais. Je parlerais silence à ce que j'aime et je leurs souhaiterais les songes. Je partirais la nuit ou les yeux sont jaunes et les portes entrouvertes. Je rirais sourd, et je vivrais lentement. Je serais folle sans même l'admettre, j'étranglerais et je percerais, l'oeil de faucon qui me regarde. Sans m'arrêter, car c'est si simple. Parle si tu l'oses! Et tu n'ouvres pas les lèvres. Des yeux jaunes, qui tournent et qui sourient. C'est sale à en vomir. Et on vomit. Du vert, du vert, et puis plus rien. Sans parler. Il faut disparaître. Sans complication. Il faut s'en aller. Je m'ennuie en m'occupant. Je veux partir. Je veux crier plus fort. Je veux mourir au fond d'un toit. Je veux sentir sa peau pour toujours. Je veux du son. Tout le monde me regardera me taire, et tout le monde m'écoutera disparaître. Je hais cette analyse que je lis au fond de toi. Je n'ai pas besoin de puissance, j'ai besoin de ressentir. Et je meurs de vie.

mercredi 6 juin 2012

behind the glass.

Toujours le soir de l’effroyable nuit de l’effroyable éclat, d'un salut qui frissonne. Et c'est avec une bravoure épuisante, qu'il a brandi le poing, et c'est avec une volonté de damné qu'il a crié ô, dépravé d'un jour, et le sexe, et le noir, tout ça n'a plus d'importance, aucune. Quand la folie s'empare de vous, oui il n'y a plus rien, plus rien, qui n'vous séparera de ce délicieux vice. Et je n'ai pas goûté, a un quart des vices qui te fond rougir, que tu as déjà peur de moi, méprisable créature. Qu'on écrase en criant et qu'on oublie en sifflant. Épouvante! D'une nuit d'été, au coin d'un bois. Quand la conscience est plus belle que l'esprit, quand une conversation est plus vivante qu'un chaton. Quand le sang ruisselle entre tes jambes, oui toujours cette même image. Toujours ce même rire, vicieux. Est-ce là un viol, que d'approuver l'innocence? Est-ce là une erreur, je vous persuade, monseigneur qu'il n'en ai point et vous sublime de mon pardon.  Non, plus jamais, tu ne souriras, à l'impureté des damnés du paradis. Et je dors, déjà, et je pleure, déjà. Car tu me fais horreur, créature de souffrance, je t'ai prise entre mes griffes. Immobile mis tremblante, devant se manque de tout, de tout, de tout. Tu n'as pas de poil, tu n'as pas d'amour, tu n'es rien et tu attends en tendant les bras, comme depuis toujours. Et les insanités surgissent et s’agrippent à ta peau blanche et trop pure que tu tente à tout pris de ternir. C'est plus beau d'être fou, c'est plus beau d'avoir mal. Je saigne, regardez. Tu en as plein les bras et tu gémis encore, encore de désir, de jamais et d'avant. Crie, au monde entier, que tu crèves, dans cinquante ans, tu meurs. Ignoble addition d'un environnement aseptisé à la conformité. Tellement, bien, tellement bon. De se trouver comme tout le monde de se regarder, de se sentir quelqu'un parmi ces autres. 


Je te hais, et je hais ton sourire.
Vends ton âme au monde entier, car je n'ai pas de secret, pour ceux qui m'ont expliqué, ce que je devais être.

upside down.

"Embrasses-moi, mets ton doigt dans mon cul. 
Jusqu'à c'que j'en peux plus." 

Écoutes, et tais-toi. Ce que j'ai à te montrer. Tu danses avec un rien. Tu cries que tu sais pas. C'est pourtant si facile, de m'aimer et que je t'aime en retour. Rien de plus simple, que d'être toi. Et d'en pleurer. Mais qu'est-ce qu'il y a de plus aigu? De se réveiller d'un rêve et d'avoir envie de mourir. Et tu es ou maintenant? Avec tes paroles vulgaires et tes promesses. Solides comme rien. Des promesses de peur, parce qu'il y a du mérite, qui fait écarquiller les yeux, et qu'on ne voit jamais. Il est ou le mérite? Outre cette passion, qui rend malade, à en pleurer. Cette sensation de fausse solitude. D’extrémités incurables. De morsures et de clarté, de douleur et d'envie. Mais c'est toute cette beauté. Qu'on voit partout, tout ces traits qu'on devine. Baisses, tes bras, je suis juste une humaine, je t'aime juste plus fort, plus fort que  la tempête. 
C'est d'oublier tout le reste qui m'effraie. C'est cette prison pleine de larmes d'amour. Il s'agit d'une séparation in-envisageable. D'une souffrance physique. J'ai plus besoin de parler pour pleurer. Ils peuvent tous aller se faire mettre. Tu croises un de ces animaux là au coin d'une rue et tu devines sous ses poils que tu penseras à lui pour toujours. C'est étrange, à quel point je suis exécrable.  


"Je suis un peu maladroit."
"Nan sérieux? Je t'aime."

lundi 4 juin 2012

i woke up to go pee.

C'est triste, de rêver. Et d'attendre et d'espérer, que ce rêve là ce réalisera. C'est triste de penser. A celui qu'on a peut-être croiser au coin de quelque part. A celui qu'on à revu en rêve. Et ce souvenir, auquel seul notre esprit à sut s'accrocher. Aucun nom. Nul part, sous l'eau, une fois. Il n'y a rien que cette lumière, tout ces gens, et rien que toi, parce qu'au tour il y a tout ces visages que je connais, ces voitures, ces jeux, ce bruit, cette neige, cette eau, que je connais, et puis, et puis toi. Toi qui n'a rien à faire là, rejoins moi là ou je suis impuissante, oui tout ce que je peux faire c'est me réveiller. Et j'ai mal, de sortir, de l'eau, j'ai mal de te laisser au milieu de cette foule urbaine et aquatique, et j'ai mal de partir sous cette neige, de te chercher à en mourir. De crier ton nom et de jouir sur tes lèvres. Tu t'enfonces et je crie encore plus fort. J'ai mal et tu pars, tu ne m'entends même pas. Tu as marcher si vite! Et je cours si lentement! Attends, attends moi, je veux mourir en ce rêve. Je veux te retrouver, s'il te plait je veux que ça recommence. C'était trop bon pour oublier. Je veux te retrouver. Je cours si lentement, et il fait tellement noir, là-bas dehors.

Il faisait noir et je dormais, il ne portait rien d'autre qu'une peau et du flou. Et j'étais moi et c'était lui. 
Il m'a serrer et on m'a dit que c'était mal, mais je n'en voulais plus. Je n'en voulais plus. 
C'est une caresse qui fait mourir, et des cris qui font transpirer. 
C'est un simple rêve d'amour, rien qu'une silhouette et du toujours. 

Et puis, et puis plus rien. Juste un souvenir, rappelles-toi, cette nuit. A observer chaque détail du démon, et à te blottir dans ses bras. Tu ne peux qu'être triste et pleurer, c'est moi qui l'ai décidé.


dimanche 3 juin 2012

for your safety, be a bastard.

Ecriture automatique d'une tête vide et épurée. Probable changement de nom et d'adresse, potentielle espérance d'une rencontre inespérée. Bientôt, c'est comme ça que ça fonctionne, même si on se demande encore si c'est vraiment ce qu'on veut, après tout pourquoi pas? Recherche de l'action, de l'amour et de l’intérêt. Encore des choses a raconter, des choses auxquelles on pense, sur la taie de l'oreiller . Bientôt on le croisera et on ne saura pas quoi faire. Vaut mieux continuer à manger du temps à en devenir géante. Méprisante et effrontée. Il y en a a qui ça ne réussi pas vraiment, vraiment pas. Les bébés m'aiment bien, quand je les regarde. J'ai essayer de ne pas y penser en passant devant chez lui. J'ai essayer de chanter trop fort pour penser. De crier pour évacuer, et on se doute que ça n'a pas marché. Mais au moins ça soulage. un peu, beaucoup, à la folie. Parce que c'est tellement chouette d'écrire sur le passé. Quand on c'est coincée au présent. Quand rien ne sort plus. Que trois mots qui résume une situation. Qu'est ce que j'y peux? Tu m'expliques ce que je dois faire? C'est pire que du béton, là dedans. Et qu'est-ce que j'y peux? J'essaie juste de modérer mon agressivité. J'fais des efforts, pour pas tuer les gens, vraiment. T'es pas à l'intérieur! Tu comptes essayer de comprendre? C'est perdu d'avance. Ça fait longtemps que j'essaie. C'est un pari idiot, qu'est celui d'essayer de comprendre ce qu'il se passe sous le béton. C'est difficile d'écrire quand on arrive pas à parler. Pire, quand on y arrive plus. Y a rien, rien, rien à dire. Et même pas grand chose à faire. En colère après l'avant, parce qu'on le hait et qu'il essaie toujours de revenir. Envie de vomir cette colère, de mourir ce passé.

mardi 22 mai 2012

alone in the bottom of a glass of cognac, billy.

PARS VITE ET REVIENS PAS.
Tu es tout seul, masturbes-toi. Fais tes devoirs, et hurles a Job, qu'il est bien dur d'aimer, et qu'il n'a qu'à essayer. Dévorer les enfants c'est pour ceux qui s'ennuient. Bébé, t'as pris tes médicaments? Tu lui as donc hurlé, que le destin était cruel. Oui qu'il n'était que pauvre et bien fini. Y a la drogue, y a ton sexe, et ce je t'aime qui fou tout en l'air. Et il ne fallait pas, vraiment trop de larmes et de chagrin. Mais chagrin est un mot qui rebondi, alors après tout pourquoi pas. Ne pleure pas ma chérie. Il y a des lits pour faire ça. Ma méchanceté qui se reflète au fond de ces tout, tout petits morceaux de larmes. Je hais, oui je hais l'école. Parce que j'y vais. J'ai peur d'ouvrir les yeux, et de plein d'autre choses. 
Vas t-en, au moins pour une journée, laisses-moi tranquille et être heureuse. Laisses-moi gentille. Je te demande de partir, je t'en prie. Regardes-moi, je suis trop fatiguée pour cette colère. Tout ces souvenirs qui s'estompent et qui meurent. Le temps qui mange la vie, le sang qui dégouline, et ta peau! Plus chaude que ton parfum. Vas t'en pour aujourd'hui! Combien de temps? Combien de temps pourrais-je encore te regarder dans les yeux? Décadence, je t'aime et je t'adore. Fruit d'une passion des plus difficiles? Vingt pour cent, et bientôt. Encore plus, encore plus. Fascinant, comme il est enivrant. De laisser la folie. Faire son travail. 

dimanche 20 mai 2012

lettre à l'homme. (homo mobilous.)

Cher toi, 


Je t'écris de moi à moi, pour te convaincre de venir m'épouser. 
C'est malsain, comme c'est malsain! 


Je t'aime, Agathe. 




PS: Eh, comment tu peux savoir, avec tout ces fous qui résonnent? Comment tu fais pour comprendre avec ta voix nasillarde et tes cheveux de filles? Parce que je sais que tu comprends, j'ai tout misé sur toi, il ne me reste plus un sou, j'ai tout vidé. Je veux être pareille. Sans la drogue, le pénis et l'alcool. Je veux vivre à travers ça. Me laisse pas là, me laisse pas pleurer en chantant ce qui ressemble un peu trop à un cri. Non, ne me laisse pas là. J'ai vraiment trop peur de mourir. Qu'ils ramassent des morceaux de moi, pour le prochain barbecue. Perdre mes cheveux et ce qui ressemble à de la beauté. Devenir muette et avoir un secret. J'angoisse, aussi froid soit-il. J't'imagines. J'ai été stupide de croire et d’espérer. J'ai été stupide d'attendre et de vouloir. Je te demande de ne pas m'oublier. Je te demande de m'embrasser. Parce que même les médecins les plus gentils peuvent vous annoncer les choses les plus terribles. Je ne comprends plus jamais rien quand il faut juste attendre. J'angoisse oui, sans faire de vague. Je fais beaucoup d'abcès. Ils ramasseront des morceaux de moi, mais ça, ça sera plus tard, hein? Parce qu'on finira tous dans un sac, pas vrai? On finira tous dans la fosse commune, dévorés par les larves. Seulement des trous, dans lesquels on tombe pour dormir. Des berceuses fantômes, et des frayeurs nocturnes, et c'est le vent, et c'est la pluie, et il y a un méchant sous mon lit. Ne me laisse pas là, je t'en prie, ne me laisse pas toute seule. Je suis perdue bordel! Dis quelque chose, dis quelque chose. Parles de ce qui pourrait être un murmure. Et j'ai tout oublier. Tout simplement par choix. J'ai tout rayé. Non je ne l'ai dit à personne. Mais je lui ai dit pardon. Parce que, quand on tue, même par choix, c'est mieux d'être obséquieuse. Et je suis une meurtrière très polie. Tu m'aurais aimée. J'aurais été sur ta liste. Moi aussi je saute, et je vole aussi. Je pense que mon gros défaut c'est cette colère. Je veux être belle, oui c'est une obsession, parce que j'ai peur du passé et de ses larmes. J'ai peur des charmes du remord et de l'avant. Alors je maigri quand je n'ai plus rien d'autre pour être heureuse qu'un corps qui me plait. Alors je maigri pour garder la dignité qu'on me vole. Et j'oublie de ne plus manger quand tout va bien. Je fais du parachute. J'ai pris trop de haine pour tout rendre. C'est bien trop tard.


mardi 15 mai 2012

pieces of flesh.

VOUS.

Un prénom, et une bouche. Une bouche et des yeux. Un ventre et un cerveau. Une âme et des pensées. Tout commence ici, en cette marionnette de chaire. Des fils qu'on apprend à découper. Un chemin sur lequel on apprend à courir. Courir sans s'arrêter. Courir après la vie, qui n'a pas que ça a faire. On oublie trop souvent, l'endroit vers lequel le vent nous porte. C'est un incessant déni. Tu contrôles tout, pourquoi pas ça? Et si il n'y avait pas de vent? Pour nous emmener tous au même endroit. 
Toi, tu n'es qu'une âme. Ce corps ne t'appartient pas. Il mourra bien trop vite, peu de marionnettes reviennent quand le vent les emporte. Toi, tu n'es qu'une âme. Salie de vices et de pêchés. L'innocence noircie, d'une vie qui commence mal. Une agonie qui débute au sortir de cette femme. Sans pitié, pour quoi faire? Sans avenir. Sans jamais, accepter la faiblesse. Parce que tout ça c'est tellement petit, et immense à la fois. Pendant une minute, ce petit bout de chaire, qui traverse les années avec tout le mal du monde, peut être roi du ciel. Balancer pauvretés, lâchetés, faiblesses et peurs, les piétiner. Parce qu'il ne faut jamais mourir. Ça n'arrivera pas. Ça n'arrivera jamais. Tiens la fort, cette vie qui t'appartiens, serres-la simplement dans tes bras. Cette folie qui t'anime. Tu seras fort, et tu soulèveras les montagnes, c'est si facile. 
Parce que tout ça c'est tellement petit, et immense à la fois. Pendant une minute, ce petit bout de chaire, qui traverse les années avec tout le mal du monde, peut être roi du ciel.