Le gnou est lent, mais la terre est patiente.

mardi 18 septembre 2012

how to save a life.

Un sourire avec des larmes, des larmes avec des sanglots, tout pleins d'étoiles, qu'on ramasse. Tout plein de pensées que l'on caresse du bout des yeux. Perchée dans l'arbre des compromis, j'angoisse au fond d'une couette. J'ai peur au fond des yeux. De tout, de la beauté, des sourires, des larmes et des étoiles. J'ai peur, des montagnes plantées dans le coeur, j'ai peur, les pieds qui balancent. J'espère que tout ira bien, sans savoir ce que ça signifie. Je m'assoit, comme on se reléve, comme on se perd. J'ai peur de tout perdre. De ne jamais rien trouver. Parce que c'est comme un hurlement, de vide, des mots plein de jamais. Tout est creux. On est tous creux, et on résonne des échos avec nos corps. On s'embrasse, on s'aime et on se touche. Les lèvres, le corps et toute ses choses. De tout les jours. On est tous, plein de cellules et de peurs, plein de formes et d'amour. Au fond je les aime, quand ils sourient et qu'ils regardent. Quand ils oublient qui ils doivent être. J'aime les humains. Avec des hauts, des bas et des milieux. Je les touche. Je me plante au fond d'une foule pleine de bruit et de fumée. Je me plante à écouter les gens résonner. Je regarde les garçons rire et les filles avoir des yeux. Et je résonne, de toute ma personne vide, avec un corps plein d'échos, avec des hanches trop large et une peau tachée. Avec des poils et des dents. Du sang et de l'espace. Pour que les mots s'installent et que les souvenirs meurent. Pour ceux qui crient la lune et venge les étoiles. Comme il est dur, d'être heureux, comme il est dur de se faire taire. Comme l'avenir est loin.
Avec de la beauté, de l'envie et de la vérité. Une image. Tout ces sons et ces gestes. Et je vois.
J'aime un humain.

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