Le gnou est lent, mais la terre est patiente.

mercredi 5 septembre 2012

ouh, ouh, ouh, I feel my temperature rising.

La maison est en feu, quand tu m'embrasses avec les dents. Quand tu me mords avec les yeux, c'est comme une allumette. Cette journée est trop chaude, Seigneur, pour que tu tendes l'oreille. L'argent me file entre les miches, et je brûle, je brûle les billets en souriant. Entre deux bulles de fumée. Qui s'échappent de ta bouche quand tu cries. Quand tu beugles, quand tu hurles, quand je gueule, quand je brais. Quand tu prends mes hanches pour mieux les toucher. Ça s'élève bien plus haut que le ciel. Et je me lève, pour me cogner. Contre le bleu de l'atmosphère. Et j'ai beau croître, j'ai beau mourir. Les ruines de notre ciel me clouent aux étoiles. J'ai trouvé une adresse. Que je consume, de fantasmes et de songes. Que j'ai sortie d'un puit, échoué là-haut, j'ai dit. Comme tu es là je t'aime, jusqu'à ce que mort s'en suive. Puisqu'entre deux murs, j'ai choisi de mourir. Puisque la maison brûle, que je me vois dedans. Puisque le ciel m'étouffe, de bleu et puis d'étoiles. J'ai rempli une flaque vide. Et tu m'as applaudi. Je suis une peau puante de suie, ivre de cendres, me font tourner la tête. Je suis brûlée, vive et assise. Car jonchée sur un rien, j'ai parsemée ma bouche. Et il pleuvait des flammes, tout au fond du couloir. On a sourit des braises. On a couru longtemps. Dans le noir, sous le ciel. Avec du beau.
Les mains ailleurs.
 
ouh, ouh, ouh, je sens ma température monter.

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