Le gnou est lent, mais la terre est patiente.

mercredi 27 juin 2012

nightmare.

Il faut tout aimer, c'est indispensable. La nuit quand il fait peur. Les rideaux sont tirés, et il a plut. Une étrange danse de peau et de sueur. Des liqueurs et des lèvres. Personne ne viendra plus, personne ne vient jamais. Car le parquet grince et chante, et je pourrais l'écouter arriver. Méfiance. Et l'on entend l'orage, d'un sourire effrayé. Nettoyé, l'eau de pluie qui ruisselle. Change tes cheveux en serpents, tes yeux en billes. Draperie humide et teint spectral. Je t'ai aimé, je t'ai touché. De femmes drapées de fumées, qui dansent et qui mordent. Les rideaux sont tirés, et les éclairs aussi. Il fait trop sombre pour sourire. Juste assez, pour caresser le voile arachnéen qui te berce. Vers le sommeil des femmes fumée.

Petit, ou peut-être grand, ou peut-être mince. Plein de fausse beauté. Avec une peau pastelle et un sourire forcé aux coins. Une chute au fond d'yeux enfoncés, presque effrayants. Son insouciance spectrale. Pleine de regard manipulateurs et d'odeurs de jamais. Une harpe au fond d'une gorge, et l'on vit, et l'on s'épanche. Ses mains suivent un ballet, aux gestes singuliers. De ses doigts écœurants, qui caressent ta peau, qui chuchotent sous tes yeux.
Trop sec pour les larmes.
Danse aranéenne.
Mandibules venimeuses.

I feel much clear after rain. 


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