Le gnou est lent, mais la terre est patiente.

mercredi 18 juillet 2012

I dream of hell.

Il y avait un très grand trou, dans une si petite tête. On dit qu'un jour, elle disparu. C'est presque mieux comme ça. On dit qu'un jour, on en distingua les microbes, la maladie, puis la mort. Il y avait un chat bleu, la où les humains posent tous la même question. Je voudrais retourner vivre sous terre. La chose se retourna et sourit. De ses yeux exorbités. Elle crachait la folie. Il y avait des machines de fer, là où personne n'osait passer. Elle était plus lente, que toi mon amour. Tu me tirais par la main, et mes jambes saignaient. J'avais si peur, peur du retard, du métro, des nuages. De fumée, la créature, et sa barbe et ses yeux. J'ai sourit d'être si petite et si vide au fond d'une main. Que l'on serre, et l'on serre. D'une voie de métro rouge. Avec les ouvriers pleins de sueur, de salopettes. Il y avait un chat bleu sur les rails. Il souriait. Ce chat là, idolâtrait la fumée. J'aimerais retourner courir sous terre, la danse. Qui réchauffe de sa sueur. Nostalgique, car la suie éteint mon coeur. Je me languis de cet enfer, mon amour, tiens moi la main sous terre. Emportes moi de Bastille aux Juliottes, je veux visiter les sous-sols, rencontrer les prostitués qui sourient le jaune et arrachent les ongles, je veux frapper et enfoncer des clous. Ecouter le vide et les gouttes d'eau qui le remplissent. Je veux rêver, à nouveau, encore, de ces flammes, de mes jambes d'os, de ta main et ton dos. Et j'ai trop chaud pour crier. Alors je vais mourir.

Avec une tête.. des jambes et un sourire. Mais c'est tout. Parce que ça suffit.

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